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Phytosanitaires

Générations Futures réclame le retrait de « l'ensemble des néonicotinoïdes »

Publié le jeudi 06 juin 2013 - 12h18

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La décision européenne de restreindre pendant deux ans l'usage de trois néonicotinoïdes ne suffit pas, a estimé le mercredi 5 juin 2013 l'ONG Générations Futures, qui plaide pour une interdiction plus large de ce type de pesticides, largement présents dans nos assiettes, selon son enquête.

 

Près d'un échantillon de courgettes sur deux, un échantillon de tomates sur quatre, 80 % des échantillons de thé... « Les aliments testés contiennent, à des degrés divers, mais fréquemment, des résidus de néonicotinoïdes », des substances utilisées dans des pesticides, assure l'association.

 

L'ONG a recherché, « entre février et mai 2013, les cinq principaux néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride, thiamétoxame, thiaclopride, acétamipride) dans 109 échantillons de fruits, légumes et thés », « testés par un laboratoire indépendant et agréé, avec le soutien du réseau Pesticides Action Network Europe ».

 

Cette enquête vise à « montrer que l'utilisation de ces néonicotinoïdes dépasse largement les quatre usages de trois produits maintenant restreints » par la Commission européenne, ajoute-t-elle.

 

A la fin de mai, Bruxelles a restreint pendant deux ans, à compter du 1er décembre 2013, l'utilisation de trois de ces néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame) utilisés dans des pesticides, en raison notamment de leur toxicité présumée pour les abeilles.

 

« Il s'agit d'un premier pas positif », reconnaît Générations Futures, rappelant que « cette restriction concerne le colza, le maïs, le tournesol et le coton (sauf sous serre ou après floraison) ». Mais « le problème posé par les néonicotinoïdes n'est pas résolu, loin s'en faut. Il reste d'autres usages de ces trois néonicotinoïdes qui restent autorisés », prévient l'association, dont les analyses publiées mercredi ont précisément porté sur des « végétaux courants non concernés par les restrictions récentes d'usage ».

 

Pour l'ONG, les résultats de ces analyses plaident en faveur d'une extension de l'interdiction de « l'ensemble des néonicotinoïdes actuellement autorisés et pour tous types d'usages sans délai d'attente ».

 


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