Ce 12 août 2015, dans un communiqué de presse, Cooperl Arc Atlantique explique qu'elle a suspendu ses achats au Marché du Porc Breton (MPB) pour « assurer sa pérennité et celle de ses éleveurs adhérents. Les capitaux de la Cooperl sont la propriété de ses adhérents, ils ne peuvent pas financer un cours « politique » pour soutenir la production porcine française. »
Autrement dit, la coopérative se recentre sur la seule valorisation des porcs de ses adhérents, qu'elle a avertis de sa décision par courrier le 6 août dernier. Elle renonce aux 10 000 porcs achetés toute les semaines au Cadran. « Historiquement, la Cooperl participait au soutien du cours par ses achats au MPB. Aujourd'hui, la coopérative augmente ses pertes à chaque fois qu'elle achète au MPB. »
Comment le numéro 1 français du secteur creuse-t-il ses pertes ? A l'exportation. « Avec le 1,40 €/kg exigé par l'Etat français, 0,28 €/kg séparent le cours français du cours allemand, 0,38 €/kg du cours hollandais. Compte tenu de ces différences de prix, la Cooperl perd aujourd'hui 0,35 € pour chaque kilo vendu à l'export. Or, 35% de la viande commercialisée par la coopérative est vendue à l'export. »
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jeudi 13 août 2015 - 10h28
* Tout à fait d'accord avec maxens, la France a voulu la mondialisation, mais continue à imposer aux producteurs français des normes sociales, sanitaires et environnementales qui augmentent le prix de revient et donc le coût des produits agricoles français. Résultat : le consommateur français se détourne des produits français jugés trop chers, même s'ils sont de meilleure qualité, et achète des produits étrangers moins chers, non soumis au même cahier des charges. J'appelle ça une trahison !