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La FNP prévient que « l’heure des sommations est passée »

Publié le jeudi 09 juillet 2015 - 15h18

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Alors que son président doit faire un point avec le ministre de l'Agriculture ce jeudi 9 juillet 2015, la Fédération nationale porcine (FNP) met en garde les opérateurs de l'aval. « Toute promotion inférieure à 3 €/kg ou toute importation massive de produits étrangers seront considérées comme des provocations. L'heure des sommations est passée et tout nouvel écart sera désormais immédiatement sanctionné ! »

 

Dans son communiqué de presse, l'organisation syndicale appelle ses sections départementales à « maintenir la surveillance des opérateurs ». Réuni mercredi, son conseil d'administration « constate avec une grande amertume que les promesses faites au sein de la filière autour de [son assemblée générale le 12 juin dernier à Ploermël, NDLR] n'ont eu aucun effet. Près d'un mois s'est écoulé et le bilan est rapide à dresser : c'est de l'intox ! »

 

Le message s'adresse bien sûr aux abatteurs. La FNP souligne que les annonces concernant l'augmentation des cours de 5 centimes d'euro par semaine, n'ont pas été tenus. « Seul Intermarché aujourd'hui tient sa parole [...]. Leclerc a fait illusion huit jours [...]; Kermené, son acheteur au cadran, se contentait de suivre la hausse moyenne. Bernard, Bigard et Abera tirent vers le bas. Tout est bon pour que le cours ne remonte pas [...]. Alors stop, nous ne tolérerons aucune nouvelle excuse ! »

 

Concernant les promotions et leur encadrement par un arrêté ministériel, le syndicat dément « les bruits sur le terrain [qui le] rendent responsable de l'évolution du cours du porc actuel ». La FNP explique que le texte « n'empêche pas de faire des promotions tout au long de l'année », mais qu'il encadre les tarifs. Elle vise encore Leclerc et son abattoir : « S'agit-il de mettre la baisse du cours sur le dos de l'arrêté en prétextant un manque de dégagement du marché ? »

 

La FNP reproche aussi à certains « éleveurs responsables de certaines structures, [de ne pas avoir] pris conscience de la nécessité de faire remonter les cours. [...] Toutes nos énergies doivent être dirigées collectivement pour trouver des solutions durables au service des éleveurs et de notre filière porcine française. »

 


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