Stéphane Le Foll a alerté lundi le Conseil des ministres de l'Agriculture de l'Union européenne sur la crise des filières d'élevage et a demandé l'activation de mesures de marché, a indiqué le ministère de l'Agriculture, lundi en fin d'après-midi. « Il a fait état de la situation nationale préoccupante des filières bovine (lait et viande) et porcine », explique le communiqué.
Le ministre « a lors de son intervention demandé et obtenu avec le soutien des autres Etats membres que les mesures d'intervention publique et de stockage privé des produits laitiers industriels soient prolongées au-delà du 30 septembre 2015, date prévue initialement pour la fin de ce dispositif ».
Par ailleurs, Stéphane Le Foll a plaidé pour « un relèvement du prix européen d'intervention sur le lait ». Alors que la fin des quotas est désormais une réalité, le ministre a également rappelé « la position constante de la France pour que des outils de régulation soient mis en place à l'échelle européenne afin d'être en capacité collective de prévenir les crises de marchés dans un environnement mondialisé ».
S'agissant de la viande porcine, la France avec le soutien de plusieurs délégations a demandé « un allongement de la durée de stockage des produits stockés au printemps dernier afin qu'ils ne reviennent pas sur le marché à la rentrée, période où l'on observe généralement une baisse de la consommation ». « Cette demande va être examinée par les services de la Commission », déclare le ministère.
Enfin, le ministre soutenu par d'autres délégations « a insisté sur l'urgence à trouver des solutions européennes à la situation de crise de l'élevage. Il a obtenu de la présidence une nouvelle discussion sur l'état des marchés dès le conseil informel de septembre sans attendre le conseil d'octobre ».
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mardi 14 juillet 2015 - 16h41
Puisque personne (industriels, distribution, ...) ne veux rien entendre et ne joue pas le jeu, les prix minimum de la viande et du lait payable aux producteurs doit être fixé par l'Etat. Que l'aval se débrouille ensuite avec ses marges et si Bruxelles rouspète , tant pis.