Dans un note publié le 23 janvier 2015, la Rabobank explique s'attendre à un premier trimestre tendu avec des prix sous pression dans le secteur porcin.
Compte tenu de la croissance de la production après l'épisode de diarrhée épidémique porcine (DEP), la banque néerlandaise prévoit « un refroidissement des marchés et des prix sous pression au premier trimestre de 2015 », explique Albert Vernooij, annalyste de cette banque.
L'organisme bancaire estime qu'aux Etats-Unis et au Mexique l'évolution des prix dépendra de la façon dont la production se redresse après l'épisode de DEP. « Ce retour à des prix plus compétitifs sera en partie compensé par la remontée du dollar. Cependant, avec la chute des coûts alimentaires, les perspectives de rentabilité pour les producteurs restent positives. »
En Europe, la Rabobank s'attend à une consommation toujours sous pression. Elle considère que le seul « signe positif » est, pour l'instant, la chute de l'euro face au dollar, et la reprise des discussions bilatérales entre certains Etats membres et la Russie pour rouvrir au moins en partie les frontières russes. Cela donnerait un coup de pouce aux exportations.
Selon la banque, le Brésil et la Chine devrait vivre un premier trimestre positif. « L'industrie brésilienne sera soutenue par une demande positive de son marché intérieur et pour l'exportation. En Chine, le déclin du cheptel de truies sera compensé seulement en partie par un accroissement de leur productivité, ce qui [...] soutiendra les prix. »