86 % des consommateurs seraient favorables à un affichage écologique des produits de grande consommation, selon un sondage réalisé par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD). Mais l'idée de généraliser cet étiquetage écologique a fait débat lors de l'assemblée générale du Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale (Snia), qui s'est tenue vendredi au Mans.
« L'affichage écologique des produits nous perturbe. Pour nous, c'est intrinsèque au produit, cela en fait partie, a avancé Jean-Jacques Bret, directeur du Comité interprofessionnel du gruyère du Comté. En AOC, le développement durable, c'est un pléonasme. »
« Notre industrie est valorisatrice de coproduits. Il y a un débat pour déterminer notamment l'impact réel en carbone de ces produits », a affirmé François-Christian Cholat, dirigeant de la société GAIC, fabricant d'aliments.
Michel Dauton, président de la FDSEA de la Sarthe, estime que dans le secteurs des aliments, l'une des meilleures façon de contribuer au développement durable, « c'est de produire les protéines végétales localement au lieu des les importer de l'Amérique latine ».