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Retraités agricoles/Bien vieillir

La prévention marche à tout âge (étude AMI)

Publié le lundi 09 février 2015 - 15h55

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Retraités agricoles/Bien vieillir : la prévention marche à tout âge (étude AMI) @Thiriet
Retraités agricoles/Bien vieillir : la prévention marche à tout âge (étude AMI) @Thiriet

L'étude AMI présentée par le Groupe Agrica le 9 février 2015 éclaire l'évolution de la santé des retraités agricoles. Conclusions : le risque de maladie d'Alzheimer a décru de 38 % sur 20 ans. Ensuite, la prévention de la dépendance marche à tout âge. Enfin, une part non négligeable des retraités agricoles verraient leur situation améliorée avec de simples lunettes vendues en pharmacie. 

 

Lancée en 2007 auprès de 1.000 retraités agricoles de la Gironde, l'étude AMI poursuit chaque année son chemin en continuant à observer 650 de ces agriculteurs de plus de 65 ans. En 20 ans, la prévalence de la démence a baissé de 38 %. Certains facteurs de ce recul sont connus : hausse du niveau d'études, rupture de l'isolement, surveillance médicale, moindre tabagisme, vie sociale, maintien d'activités de loisirs après la retraite.

 

 

L'importance des loisirs et des lunettes

 

A ce sujet, l'équipe de recherche du professeur Dartigue (Université de Bordeaux Segalen), qui mène l'étude, avertit, courbes à l'appui : les personnes qui, au-delà de la retraite, poursuivent une activité de loisirs (lecture, mots croisés, jeux de cartes, randonnée...) diminuent leur risque de démence. Cela vaut même pour ceux qui se mettent à des activités sur le tard. « Même à 80 ans », insiste le professeur Dartigue. En revanche, regarder la télévision, faire le ménage ou la cuisine n'entrent pas dans cette catégorie bienfaitrice. Il est à noter que ceux qui étaient actifs et ne le sont plus, perdent les bénéfices de cette hygiène de vie.

 

Autre constat de l'étude : les personnes qui ont des déficiences visuelles ont deux fois plus de risques de devenir dépendants dans les activités de la vie quotidienne. Or, sur ceux qui ne portent pas de lunettes dans la cohorte AMI, 60 % ont pourtant des déficiences visuelles. Sur les personnes testées, beaucoup ignorent leur souci visuel. Et au moins un tiers pourraient lever leur handicap avec des lunettes "loupes" vendues moins de 10 euros en pharmacie. Mais qui va le leur dire en absence d'ophtalmologistes dans le milieu rural ?

 

M.-G. Miossec


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