Le vétérinaire est de plus en plus éloigné géographiquement de l’élevage. C’est la conclusion d’une étude conduite entre septembre 2009 et janvier 2010 dans la région Rhône-Alpes par le conseil régional de l’Ordre des vétérinaires, et présentée vendredi à Lyon.
Pour autant, la continuité et la permanence des soins sont assurés. « Le vétérinaire reste le partenaire des éleveurs et a été un acteur majeur dans la gestion des crises comme l’ESB ou la FCO. », indique Jean-Marc Petiot, président du conseil régional de l’Ordre des vétérinaires du Rhône-Alpes.
Selon l’étude, le nombre de structures rurales vétérinaires dans le Rhône-Alpes, après une augmentation entre 1989 et 1999, a chuté de 15 % entre 1999 et 2009. Cette tendance est particulièrement nette dans certains départements (Drôme, Isère, Rhône et Savoie). Il s’agit principalement de structures mixtes ayant arrêté leur activité rurale.
Dans les zones où la densité de l’élevage est faible, il devient difficile de constituer des réseaux. Difficile aussi pour un éleveur équin de trouver un vétérinaire le dimanche ou la nuit.
Pour Jean-Marc Petiot, la bonne entente entre les vétérinaires et une bonne organisation de la permanence des soins permettra de réduire les contraintes de chaque vétérinaire.
Il reste à étudier la question du maillage vétérinaires dans les autres régions. « Ce sera chose faite dans l’année qui vient », assure Christian Rondeau, président du conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires.