« Les ministres de la recherche et la Commission européenne ont donné leur feu vert à la création de trois nouvelles infrastructures paneuropéennes de recherche en sciences biologiques », a annoncé Bruxelles, mardi, dans un communiqué.
Elles concerneront des domaines tels que « les changements climatiques, la santé et le maintien d'un approvisionnement suffisant en denrées alimentaires de qualité ».
Ces trois projets s'appuieront sur des ressources mises en commun par plusieurs États membres et sur un financement européen, explique la Commission.
La France coordonnera l'infrastructure consacrée à la réaction des écosystèmes aux modifications de l'environnement et de l'utilisation des sols.
Le Royaume-Uni sera le chef de file de l'infrastructure sur la biologie des systèmes, dont les applications devraient couvrir les secteurs pharmaceutique, agricole et sanitaire.
La troisième infrastructure, qui sera mise en place en France et en Allemagne, améliorera notablement l'accès paneuropéen aux virus, bactéries et champignons nécessaires à la recherche sur les infections affectant les êtres humains et les cultures et à la recherche sur la biosécurité.
L'investissement global pour leur construction est d'environ 0,7 milliard d'euros.
« Mettre en commun les ressources nationales et européennes pour ériger des infrastructures de recherche paneuropéennes (plutôt que de voir chaque État membre agir de son côté) relève du bon sens. Cette initiative est un élément crucial du plan pour une "Union pour l'innovation" », a déclaré Máire Geoghegan-Quinn, commissaire européenne à la Recherche.