Les exportations françaises de semences et plants ont pour la première fois dépassé le milliard d'euros, à 1.081 millions d'euros en 2010-2011, a révélé le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants), mercredi lors d'une conférence de presse. C'est 17 % de plus que pendant la campagne précédente.
Les importations se sont, elles, stabilisées à 480 millions d'euros. Le secteur des semences contribue ainsi pour 16 % à l'excédent commercial du secteur produits agricoles, sylvicoles et piscicoles.
Le chiffre d'affaires de la filière est de 2,7 milliards d'euros en hausse de 13 % comparé à l'an dernier. La France reste troisième marché pour les semences dans le monde après la Chine (6 milliards d'euros) et les USA (12 milliards d'euros).
« A l'exception des céréales, les exportations de toutes les espèces progressent et le maïs affiche la plus forte croissance », détaille le Gnis. Avec 435 M€, le maïs représente à lui seul 40 % des exportations de la filière et tire la croissance observée cette année. Le trio de tête, constitué du maïs, des potagères (259 M€, soit +20 M€) et des oléagineux (152 M€, soit +32 M€), représente quant à lui près de 80 % des exportations.
Plus de 70 % des exportations de semences françaises sont à destination de l'Union européenne, Allemagne en tête, à 214 M€. Mais les pays tiers montent en puissance. « Le solde bénéficiaire de la balance commerciale fait un bond de 63 % pour atteindre 199 M€ grâce à des exportations qui ne cessent de se développer (+24 %) et des importations qui continuent de régresser (-13 %) », développe l'interprofession semencière.
La CEI occidentale est la première zone cliente hors UE (106 M€), avec notamment l'Ukraine (36 M€) et la Russie (65 M€), pays boostés par les ventes d'oléagineux.
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