Le Ggroupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) a présenté le 20 janvier 2010, sa contribution au débat public. A la fin de 2009, le Gnis avait réalisé une enquête auprès du grand public qui montrait une « perception assez floue et approximative des enjeux du secteur ».
L'image des semenciers paraissait quant à elle « cannibalisée » par le débat sur les OGM. Le Gnis a donc voulu, par la parution de ce livret, rappeler les défis alimentaire, environnemental et économique de la filière et proposer de nouvelles pistes de réflexion.
Parmi elles, le Gnis souhaite faire évoluer la législation sur la propriété intellectuelle pour assurer le financement de la recherche variétale et légaliser les semences de ferme.
Il souhaite aussi définir un protocole d'inscription pour les variétés destinées à l'agriculture biologique et faire évoluer les critères d'inscription au catalogue pour que les variétés anciennes puissent être cultivées.