Près de 50 % des agriculteurs estiment que la situation économique actuelle de leur exploitation est « acceptable ». C'est ce que montrent les résultats du « baromètre de conjoncture agricole FNSEA/Ifop pour la période “printemps 2013” », publié par la FNSEA le 3 avril 2013.
Un quart la trouve « bonne » et autant la trouve « mauvaise ». Mais 42 % craignent qu'elle se dégrade dans les deux ou trois prochaines années. D'autre part, près de 30 % des exploitants ont constaté une détérioration de leurs finances au cours de cet hiver (+5 points depuis octobre 2012). Cet indicateur est en hausse constante depuis juin 2012 (+8 points).
Les pics de « détérioration » sont notamment marqués en bovins à lait (42 %), en horticulture (43 %), en porcins, volailles (40 %), et se concentrent essentiellement dans la Région Bretagne (52 %) et en Auvergne, Limousin (33 %). Les résultats les plus encourageants se concentrent en grandes cultures, sur les exploitations de plus de 100 ha et en Bourgogne, en Franche-Comté, dans le Centre, les Pays de la Loire et le Rhône-Alpes.
L'enquête a été réalisée par téléphone entre le 7 et le 15 mars 2013, auprès d'un échantillon de 1.505 exploitations, représentatif des exploitations agricoles professionnelles françaises. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (âge de l'exploitant, secteur d'activité et taille de l'exploitation en termes de SAU) après stratification par région.
L'enquête balaie plusieurs autres thèmes et notamment le niveau d'optimisme des agriculteurs à l'égard de la France et de leur propre activité, l'emploi dans leur exploitation et leur jugement sur les actions du gouvernement.
les éleveurs caprin dans de rouge
samedi 06 avril 2013 - 10h33
la situation s'est très fortement dégradée pour les éleveurs qui ne peuvent pas s'offrir de luxe d'avoir une autonomie alimentaire. ces éleveurs ne bénéficie d'aucun soutient Pas de surface = Pas d'aide PAC le tout conjugué avec un coût alimentaire extrèmement élevé, un prix de lait totalement inadapté et des laiteries en situation de faillite encore 1 année ou 2 à ce régime et il n'y aura plus d'éleveur caprin français