L'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) appelle à son tour les distributeurs à « assumer leurs responsabilité ». Elle leur reproche de « ne jamais vouloir répercuter les hausses de coûts de production en maintenant constamment une pression exacerbée sur les centres de conditionnement par le jeu de chaises musicales, au motif de l'éternelle défense du pouvoir d'achat du consommateur. »
Les centres de conditionnement seraient si peu performants qu'ils « défendraient leurs parts de marchés en bradant leurs œufs » avant de se « retourner ensuite vers les éleveurs pour éviter leur propre étranglement, au lieu d'aller chercher les revalorisations nécessaires à l'aval. » Pour l'UGPVB, il n'est pas question que les producteurs soient la variable d'ajustement du marché.
Les producteurs du Grand Ouest, qui représentent 42 % de la production nationale, « mettent en garde les responsables des centres de conditionnement contre toute tentation de remise en cause de leurs engagements contractuels à l'achat de leurs œufs. Il est de leur responsabilité, et de celle de la distribution, de revoir leurs pratiques commerciales pour mieux tenir compte des réalités de filières et notamment des variations des prix de revient. »