La Fédération nationale bovine (FNB) attend une « meilleure valorisation des animaux » dans un « contexte de coûts de production en constante augmentation pour l'ensemble des systèmes bovins-viande » et « face aux multiples contraintes de cette activité », indique un communiqué du 5 novembre 2012.
Selon le syndicat, c'est le prix à payer « si l'on veut maintenir l'élevage ».
La FNB appelle « les présidents des organisations de producteurs, ainsi que les responsables du négoce privé, à une ambition, maintenir la production bovine en France, et à une action pour la progression du prix au producteur, en abandonnant, avant qu'il ne soit trop tard, leur vision de très court terme.
La fédération reproche ainsi à Coop de France et à la FFCB (Fédération française des commerçants en bestiaux) à travers leur récente communication commune d'aller « à l'encontre de cet objectif primordial ».
Elle « ne peut que laisser interloqués les éleveurs sur le terrain », soutient le communiqué de la FNB, s'interrogeant sur « la stratégie d'une large part de ces opérateurs, plus préoccupés par le volume que par la valeur du produit ». Pour la FNB, ils sont plus prompts à la « cueillette des animaux » qu'à la « recherche active de nouveaux marchés porteurs pour les éleveurs ».
Pour la FNB, Coop de France et à la FFCB « se font l'écho d'opérateurs privés comme coopératifs qui dressent consciencieusement une liste de motifs de baisse du prix du broutard ».
« Dans une période caractérisée par une rupture économique et sociologique du métier d'éleveur, la FNB met en garde sur les conséquences de signaux négatifs quant aux perspectives de marché et de rentabilité, alors que le renouvellement des générations et la modernisation imposent d'investir pour être présent demain », avertit le communiqué.