accueil  Accueil / Actualités / Viande bovine : une lente érosion de la production et de la consommation d'ici à 2015 (Institut de l'élevage)

Viande bovine

Une lente érosion de la production et de la consommation d'ici à 2015 (Institut de l'élevage)

Publié le jeudi 27 mai 2010 - 16h02

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Une lente poursuite du déficit européen en viande bovine, mais pas de chamboulement. Voilà ce que prévoit l'Institut de l'élevage pour les cinq années à venir.

 

Dans ce scénario, les experts prévoient que les négociations à l'OMC n'aboutiraient pas. « Un accord sur les bases de juillet 2008 est très peu probable, surtout dans un contexte de stagnation économique », souligne Philippe Chotteau, qui écarte aussi une évolution des politiques environnementales. Affichage environnemental ou taxe carbone ne semblent, en effet, plus au goût du jour.

 

« Les discours antiviande pèsent sur le moral de la filière, mais ne limitent pas l'attrait de la viande bovine en France », ajoute-t-il. Enfin, la réforme de la Pac en 2013 aura encore peu d'impact sur la production de 2015.

 

« La production européenne s'effriterait de 3 % et la consommation de 2 % », estime Philippe Chotteau. Ce serait la conséquence d'une réduction de 1,78 million de têtes du cheptel européen entre 2009 et 2013. Au total, l'Union européenne à 27 produirait alors 7,72 millions de tonnes en 2015 et n'assurerait plus que 96 % de son approvisionnement.

 

Dans le même temps, les importations n'augmenteraient que légèrement. « Le Brésil pourrait accroître son potentiel, si davantage de fermes sont agréées à l'exportation, précise-t-il. Les États-Unis et le Canada devraient aussi remplir leur contingent. Mais, l'Argentine risque de limiter ses exportations, car sa production est en baisse. »

 

Le manque de disponibilités sur le marché européen tirerait la consommation vers le bas. La France n'échapperait pas à cette morosité. Elle serait l'un des pays les plus impactés par la restructuration laitière, avec une baisse de 11 % du nombre de têtes. Son cheptel allaitant ne serait qu'en légère baisse (5 %).

 

« La principale inquiétude est l'impact de la crise sur la consommation de viande bovine des pays du sud de l'Europe, souligne Philippe Chotteau. Et notamment sur la viande de haut de gamme issue du cheptel allaitant. L'Italie, la Grèce et le Portugal sont, aujourd'hui, nos principaux clients. »

 

Il reste une autre incertitude : la révision du zonage ICHN (indemnités compensatoires de handicaps naturels).

 

C.H.


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK