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En hausse

Les prix des céréales ont progressé, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 213,50 €/t (+ 3,25 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 185,25 €/t (+ 2 €/t).  Les prix des céréales ont progressé, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 213,50 €/t (+ 3,25 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 185,25 €/t (+ 2 €/t).   « La toile de fond reste l'Ukraine. On verra dimanche avec le référendum sur l'indépendance de la Crimée si on y voit plus clair », a expliqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.   « L'annonce, par le ministre de l'Agriculture ukrainien, qu'une majorité de la Crimée ne serait pas emblavée ce printemps faute de carburant inquiétait les opérateurs au même titre que la déclaration unilatérale d'indépendance du gouvernement de Crimée », analyse Agritel dans une note.   L'Ukraine est aussi surveillée par les marchés en raison des conditions météo très sèches qui y règnent, tout comme en Russie et en Europe de l'Est. « Le démarrage des semis de printemps pourrait être retardé », assure Offre et Demande agricole.   Aux Etats-Unis, les régions productrices de blé d'hiver souffrent aussi d'un déficit hydrique, faisant planer une certaine inquiétude sur les marchés.   En France, les exportations de céréales et d'oléagineux ont nettement diminué en janvier, en baisse de 170 millions d'euros, à 855 millions, selon Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture. En cause : la baisse des cours des céréales et la diminution des quantités vendues. Les exportations d'orge ont reculé de 80 millions d'euros, vers toutes les destinations. Celles de maïs baissent de 64 millions d'euros, en particulier vers l'Espagne et la Corée du Sud. Les exportations de blé tendre ont diminué de 31 millions d'euros, sous l'effet de la baisse des prix et des quantités vendues vers l'Egypte et l'Union européenne. Néanmoins, les quantités vendues ont augmenté vers le Maroc et l'Algérie.   En France, sur le marché de gré à gré, les céréales étaient également orientées en légère hausse.    ...

mercredi 12 mars 2014 - 18h19

Hausse du blé

Le prix du blé a progressé, mardi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat mai 2014 valait 209,50 €/t (+ 2,50 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 183,25 €/t (+ 0,75 €/t).  Le prix du blé a progressé, mardi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat mai 2014 valait 209,50 €/t (+ 2,50 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 183,25 €/t (+ 0,75 €/t).   « Après la forte hausse de la semaine dernière, le rapport USDA (publié lundi) a échoué à fournir un nouvel élan haussier au marché des grains », analyse Agritel. « C'est un rapport sans odeur, sans saveur », et donc sans impact sur les cours mis à part une « petite consolidation », estime Edward de Saint-Denis (Plantureux et Associés).   La France a exporté 2,1 millions de tonnes (Mt) de blé en janvier, dont 1,5 Mt en dehors de l'Union européenne, relève Agritel. « Depuis le début de la campagne, ce sont 6,8 Mt de blé qui ont ainsi été exportées hors zone euro, soit 20 % de plus que l'an passé à date équivalente », explique le cabinet conseil.   Les inquiétudes sur la situation en Ukraine semblent pour l'instant passer au second plan.D'ailleurs, « l'activité export s'avère être toujours aussi importante en dépit de la crise » dans ce pays, remarque encore Agritel qui dispose d'un bureau à Kiev.   La semaine dernière, « près de 480.000 tonnes de maïs sont sorties d'Ukraine, contre 165.000 tonnes depuis la Russie ». Par ailleurs, le blé russe reste « toujours autant prisé, notamment par l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient », avec 200.000 tonnes exportées la semaine dernière, ajoute-t-on de même source.   En France, sur le marché de gré à gré, les prix des céréales s'affichaient en légère baisse à la mi-journée.  ...

mardi 11 mars 2014 - 18h13

En repli

Les prix des céréales ont reculé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 207,75 €/t (- 2,25 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 182,50 €/t (- 1,50 €/t).  Les prix des céréales ont reculé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 207,75 €/t (- 2,25 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 182,50 €/t (- 1,50 €/t).   L'USDA a publié, lundi, son rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiales de grains, relevant marginalement les productions de blé et de maïs en 2013/2014. L'USDA table désormais sur 712,7 millions de tonnes (Mt) de blé (711,9 Mt attendu en février) et un stock de fin de campagne de 193,8 Mt (+ 0,1 Mt). La production mondiale de maïs est estimée à 967,5 Mt (966,6 Mt attendu en février) et le stock de fin de campagne à 158,5 Mt (+ 1,2 Mt).   La baisse des cours européens enregistrée lundi est également la conséquence de mouvements techniques effectués vendredi par les opérateurs, en raison de la clôture des contrats sur l'échéance de mars, qui a lieu ce lundi, a expliqué à l'AFP Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage.   La semaine dernière, les cours du blé et du maïs avaient connu une flambée en raison des inquiétudes liées à l'Ukraine et aux conditions climatiques dans plusieurs régions productrices du globe.   En Ukraine, malgré la crise, les exportations de céréales se sont poursuivies à un rythme très soutenu en février, notent plusieurs analystes. Quelque 2,3 millions de tonnes de céréales, dont 85 % de maïs, sont sorties du pays le mois dernier, « un record sur ce mois », souligne Damien Vercambre (Inter-Courtage). « Les terminaux du port d'Odessa ont chargé 58,5 % de ce volume, Nikolayev 32,2 % et Sevastopol 3,6 % », ajoute-t-il. Au niveau local, les agriculteurs ukrainiens « reviennent sur le marché et procèdent à des ventes avant le début des semis », remarque Agritel, qui dispose d'un bureau à Kiev. Mais « la gestion de la trésorerie sera plus que jamais au cœur des enjeux du printemps », ajoute le cabinet conseil.   En France, l'anticyclone qui se trouve actuellement sur le pays « devrait permettre une avancée rapide des semis de printemps », estime Agritel dans une note. Sur le marché de gré à gré, le blé et le maïs s'affichaient en baisse de 1 €/t à la mi-journée.   En maïs, « le rebond des prix a momentanément freiné l'activité en début de semaine [dernière], mais les affaires reprennent », observe l'AGPM dans sa note de marché hebdomadaire. « Quelques échanges se traitent sur les ports de Bordeaux et La Pallice. Sur le marché intérieur, nous noterons toujours la présence des FAB de l'Ouest ainsi que celle des amidonniers qui prospectent actuellement pour des approvisionnements sur la fin de campagne (juillet-septembre). Des opérateurs s'interrogent sur les livraisons de fin de campagne et pourraient se retourner vers le maïs français pour assurer leurs approvisionnements », ajoute l'AGPM.   Aux Etats-Unis, où le froid et les conditions météo très sèches inquiètent, « des pluies bénéfiques sont attendues cette semaine mais sous forme orageuse laissant une grande disparité de précipitations selon les régions », souligne Agritel.   Les prix des frets maritimes ont dans l'ensemble poursuivi leur progression durant la semaine passée. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 7 mars, à 1.543 points, un nouveau sommet en deux mois, contre 1.258 points une semaine auparavant. En revanche, le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.075 points vendredi, contre 1.099 points une semaine auparavant. « Le marché des Panamax est à la peine sur les deux hémisphères », relèvent les analystes de Fearnleys. « Le marché atlantique souffre depuis plusieurs semaines d'une surcapacité de navires disponibles et d'une pénurie de cargaisons, et la zone pacifique semble se diriger vers une situation identique », explique-t-on chez Fearnleys.      ...

lundi 10 mars 2014 - 18h16

Hausses toujours

Les prix des céréales ont continué à progresser, vendredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 209,75 €/t (+ 3,50 €/t), le maïs même échéance se négociant 184,25 €/t (+ 1,50 €/t).  Les prix des céréales ont continué à progresser, vendredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 209,75 €/t (+ 3,50 €/t), le maïs même échéance se négociant 184,25 €/t (+ 1,50 €/t).   Les cours européens des céréales se sont orientés à la hausse, vendredi, en dépit d'une parité euro/dollar défavorable, sur fond d'inquiétudes liées à l'Ukraine.   Cette nouvelle flambée surprend les analystes, en l'absence de nouvelle information concrète susceptible de faire bouger le marché. « C'est incompréhensible. Avoir une telle augmentation chez nous, même avec la hausse à Chicago, avec la parité monétaire d'aujourd'hui [l'euro a approché 1,39 dollar, vendredi] n'a pas de sens », estime Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. Selon lui, cette hausse pourrait être liée à « des jeux de couverture strictement techniques (...), des raisonnements mathématiques », selon M. de Saint-Denis. « Il y a des gens qui estiment que, passés certains niveaux de prix, le marché doit continuer à monter, et qui poussent à l'achat », explique-t-il.   Mais le mouvement pourrait aussi être lié aux inquiétudes sur l'évolution de la crise en Ukraine. « Il y a beaucoup de commentaires un peu ironiques sur Twitter, sur ce que pourrait faire Poutine pendant le week-end, pendant que les marchés seront fermés », remarque Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage. « S'il y avait une partition de l'Ukraine, ce ne serait pas anodin pour les marchés agricoles », estime-t-il.   Parmi les signaux qui ajoutent à la confusion : la proposition, par le président de la région de Dnipropetrovsk, grande productrice de céréales, « d'étudier la question de l'interdiction temporaire de sortie des céréales en dehors de sa région », note Agritel.   Sur le plan commercial, les pays de l'Union européenne ont exporté à ce jour 20,8 millions de tonnes (Mt) de blé en 2013/2014, selon les derniers chiffres de Bruxelles, relèvent plusieurs analystes. Un chiffre bien supérieur à celui de l'an passé à la même date, qui n'était que de 13,7 Mt, rappelle Agritel. En maïs, l'UE a en revanche importé un peu plus que l'an passé, avec 8,9 Mt contre 8 Mt en 2012/2013.   En France, près des trois-quarts des cultures de blé sont dans un état jugé « bon à très bon », selon les estimations hebdomadaires de FranceAgriMer.   En France, sur le marché de gré à gré, le prix des céréales était en hausse à la mi-journée.  ...

vendredi 07 mars 2014 - 17h49

Les prix se stabilisent

Les prix des céréales ont peu évolué, jeudi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 205,50 €/t (- 0,25 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 182,75 €/t (- 0,25 €/t).  Les prix des céréales ont peu évolué, jeudi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 205,50 €/t (- 0,25 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 182,75 €/t (- 0,25 €/t).   Bruxelles a autorisé l'exportation hebdomadaire de 563.000 tonnes de blé tendre et de 68.000 tonnes d'orge, a annoncé Agritel, jeudi sur son site internet.   L'Algérie a acheté mercredi 300.000 à 350.000 tonnes de blé meunier, probablement français, selon plusieurs analystes. La Tunisie et le Liban cherchent à acheter du blé pour le mois d'avril, respectivement 92.000 et 25.000 tonnes, selon Inter-Courtage.   La « bonne tenue » des cours continue aussi de s'expliquer par « la vague de froid aux Etats-Unis, la sécheresse au Brésil et en Ukraine », résume Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.   En Ukraine, « les exportations continuent de se réaliser sur un rythme normal pour honorer les contrats. En revanche, les exportateurs ukrainiens ne traitent plus de nouveaux contrats », explique Offre et Demande agricole.   Dans la région de la mer Noire, outre la crise ukrainienne, les conditions météo très sèches pour la saison pourraient poser problème. « Au cours des quatre derniers mois, moins de 50 % des précipitations normales ont été enregistrées dans les principales plaines ukrainiennes », relève Agritel, et la situation est similaire dans le sud et le centre de la Russie, ainsi qu'au Kazakhstan.   En l'Europe de l'Ouest, la Commission européenne estime que la prochaine récolte de blé tendre pourrait être « en légère hausse », rapporte Agritel.   En France, sur le marché de gré à gré, le prix des céréales était en baisse à la mi-journée.   Les exportations américaines de céréales ont dépassé les attentes au cours de la semaine du 20 au 27 février, avec une très bonne performance du maïs liée à l'incertitude en Ukraine et à la météo américaine. Les Etats-Unis ont vendu plus de 1,5 million de tonnes de maïs pour la campagne 2013/2014, selon le rapport hebdomadaire de l'USDA, un chiffre bien supérieur aux attentes du marché qui tablait sur 600.000 à 850.000 tonnes, selon plusieurs analystes. Le Mexique a par exemple acheté près de 440.000 tonnes de maïs.   Les chargements effectifs sur les bateaux destinés à livrer les clients des Etats-Unis se sont élevés à environ 1,1 million de tonnes, en hausse de 33 % par rapport à la semaine précédente. « L'incertitude géopolitique autour de l'Ukraine incite les importateurs à acheter en se montrant prudents et à diversifier leurs sources d'approvisionnement », a expliqué à l'AFP Sébastien Poncelet, analyste chez Agritel.   Autre facteur qui bénéficie au maïs américain : les inquiétudes sur la récolte brésilienne, affectée à la fois par des excès de chaleur et d'humidité. « Ces dernières semaines, on a vu des révisions à la baisse des estimations de récolte », souligne M. Poncelet.   Le blé américain s'est également bien exporté, avec des ventes atteignant 556.000 tonnes, alors que le marché espérait seulement 250.000 à 450.000 tonnes et « craignait que la hausse des prix n'aille freiner l'activité export », relève Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.    ...

jeudi 06 mars 2014 - 18h19

Nouvelles hausses

Les prix des céréales ont poursuivi leur ascension, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 206 €/t (+ 2 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 182,75 €/t (+ 1 €/t).  Les prix des céréales ont poursuivi leur ascension, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 206 €/t (+ 2 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 182,75 €/t (+ 1 €/t).   Les cours des céréales européennes sont restés soutenus mercredi par la situation en Ukraine et par la vague de froid qui balaie les grandes plaines nord-américaines qui produisent le blé d'hiver.   Après avoir été temporairement « rassuré » mardi matin par le discours de Vladimir Poutine écartant a priori une intervention militaire en Ukraine, le marché est redevenu plus prudent sous l'effet des signaux contradictoires, note Edward de Saint-Denis, de la société Plantureux. Il mentionne également l'effet du grand froid sur les plants de blé d'hiver, le Hard Red Winter, aux Etats-Unis dans les Grandes Plaines.   Les chargements de céréales sur les bateaux de la mer Noire se poursuivent « sans distorsion notable », observe Agritel en soulignant que « la situation reste bien fragile et pourrait à tout moment évoluer de manière défavorable ».   De son côté, Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage, nuance l'inquiétude en rappelant que, si la situation reste « figée » en Crimée, seule une faible partie des exportations a été chargée dans les ports de la péninsule. Et surtout que « le blocage du Détroit de Kerch, à la sortie de la Mer d'Azov, ne peut toucher que les bateaux chargés en Russie » - et non en Ukraine.   Concernant le commerce, l'Algérie devait donner dans la journée le résultat d'un appel d'offre sur du blé, qui pourrait être remporté au moins en partie par la France.   L'Egypte, qui avait durci son cahier des charges sur le blé il y a quelques semaines, fermant la porte à une grande partie du blé français, semble être en train de revenir à un taux d'humidité de 13,5 % maximum, ce qui remettrait la France dans la course, explique Agritel.   En Chine, le vice-ministre de l'agriculture a jugé que la procédure d'autorisation du maïs OGM MIR612 (qui a causé le rejet de 887.000 tonnes de maïs américain dernièrement) est en cours et pourrait déboucher au cours du semestre, indique M. Vercambre.   Agritel pronostique une « forte hausse » de la volatilité sur les marchés agricoles. « Le déficit hydrique important des cultures de blé aux Etats-Unis, les inquiétudes liées à l'impact de la sécheresse sur la production sud-américaine de soja, les difficultés économiques de l'Argentine et, surtout, l'exacerbation des tensions sur la scène géopolitique internationale à la suite du déploiement de forces armées russes dans la région ukrainienne de Crimée risquent d'entraîner une forte hausse de la volatilité sur les marchés agricoles. Nous estimons en effet aujourd'hui que les niveaux de volatilité observés sur Euronext ne reflètent pas l'augmentation des incertitudes sur les marchés agricoles », commente Agritel à l'occasion de la publication, mercredi, de son index de volatilité, qui ressort à 17,3 % pour le mois de février, en légère hausse déjà par rapport à janvier.        ...

mercredi 05 mars 2014 - 17h35

Plus calme

Les prix des céréales se sont stabilisés, mardi sur Euronext, après leur envolée de la veille. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 203,50 €/t (+ 1 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 181,25 €/t (- 0,50 €/t).  Les prix des céréales se sont stabilisés, mardi sur Euronext, après leur envolée de la veille. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2014 valait 203,50 €/t (+ 1 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 181,25 €/t (- 0,50 €/t).   « Il y a un peu d'apaisement sur le marché aujourd'hui. C'est en partie lié aux déclarations » du président Vladimir Poutine qui a estimé mardi que l'envoi de troupes russes en Ukraine n'était « pas nécessaire pour le moment », a expliqué à l'AFP Hélène Morin, responsable des relations internationales chez Agritel, qui dispose d'un bureau à Kiev.   Mais « c'est une petite détente », estime pour sa part Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés, qui estime que « le marché réagit peu par rapport à l'importance de la déclaration ».   Selon les informations recueillies par Agritel en fin de semaine dernière, l'Ukraine ne souffrait « pas de ralentissements sur ses exportations liées à la situation actuelle », estime Hélène Morin. En revanche, les prix sur le marché local sont en forte hausse car, avec la dévaluation de la monnaie locale, « les agriculteurs locaux ne sont plus enclins à se positionner à la vente » et les négociants se voient obligés d'offrir un prix plus élevé pour leurs céréales, explique encore Hélène Morin.   La fermeté des prix des céréales est aussi due aux conditions climatiques mondiales dont pourraient pâtir les cultures, avec un grand froid sur les zones de production de blé aux Etats-Unis et une météo humide en Europe de l'Ouest, rappellent plusieurs analystes. « Partout » aux Etats-Unis, « la part des blés dans de bonnes à excellentes conditions baisse », relève la société Inter-courtages.   En France, sur le marché de gré à gré, le prix des céréales était orienté en légère baisse, mardi à la mi-journée.   Selon l'AGPM, « l'évolution des prix ukrainiens devrait permettre au maïs français de s'exporter vers l'Europe du Nord, alors que la concurrence reste importante sur la péninsule ibérique. Pour le maïs du Sud-Ouest, la collecte en baisse (liée aux mauvaises conditions climatiques de 2013), la baisse des exports vers l'Espagne (concurrence ukrainienne et américaine) et la demande intérieure des fabricants d'aliments du bétail (FAB) et des amidonniers devraient permettre d'équilibrer le bilan régional. En Poitou-Charentes, où la production est essentiellement tournée vers l'export, le bilan régional de fin de campagne pourrait quant à lui se trouver alourdi. Des opportunités sur des besoins des FAB bretons sur avril-juin (récemment approvisionnés par des maïs ukrainiens) seront à saisir », pronostique l'AGPM dans sa note économique hebdomadaire.    ...

mardi 04 mars 2014 - 18h09

Flambée du blé

Le prix du blé a bondi, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat mai 2014 valait 204,50 €/t (+ 8 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 181,75 €/t (+ 4,75 €/t).  Le prix du blé a bondi, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat mai 2014 valait 204,50 €/t (+ 8 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 181,75 €/t (+ 4,75 €/t).   Le marché européen des céréales, anxieux face à la situation en Crimée et en Ukraine en général, s'est offert lundi « la prime de la peur » et pousse toutes les échéances à la hausse en blé et en maïs notamment.   « A ces prix, les échanges sont limités », a expliqué Edward de Saint-Denis (Plantureux) à l'AFP. Selon lui, cette flambée soudaine découle directement de la situation militaire en Crimée, province orientale et russophone de l'Ukraine.   Le marché, attentiste jusqu'en fin de semaine dernière, réagit en direct au mouvement des troupes russes sur cette région. « C'est la prime de la peur », juge-t-il, alors que la Bourse de Moscou a sonné l'alarme sur toutes les places européennes avec une baisse de 6 % à l'ouverture lundi.   En Ukraine, acteur majeur des exportations de blé et de maïs, le rythme des chargements à l'export n'avait pas bougé jusqu'ici, relèvent les experts : plus de 500.000 tonnes de maïs et 57.000 de blé ont été exportées au cours de la semaine passée, signale Agritel. Cependant, « étant donné la situation, les affréteurs pourraient jouer la prudence et décaler les chargements initialement prévus », ajoute-t-il.   En France, le marché physique de gré à gré suivait le marché à terme avec une hausse moyenne de 6 €/t sur les blés et l'orge et de 5 €/t sur le maïs à la mi-journée.   Crise ukrainienne mise à part, « fondamentalement, les nouvelles ne sont pas très inquiétantes », analyse Vigie Matières Premières sur son site internet. « Le bilan mondial du blé se maintient. Le Conseil international des grains (IGC) vient de remonter légèrement les stocks de fin de campagne et les risques liés au froid dans certaines zones de production ont été pris en compte dans les cours. Il faudra, quoiqu'il en soit, attendre mai/juin pour connaître l'exacte étendue des dégâts aux USA et en Russie. En maïs, la situation est moins bonne que prévue en Amérique du Sud, mais les bonnes perspectives aux USA laissent peu de chance à une réelle hausse des cours. C'est d'ailleurs ces prix bas qui ont incité l'IGC à revoir la consommation à la hausse. »   Les prix des transports de matières premières sèches ont globalement augmenté la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 28 février, à 1.258 points, au plus haut depuis cinq semaines, contre 1.175 points une semaine auparavant. A l'inverse, le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.099 points vendredi, son plus bas depuis début septembre, contre 1.244 points une semaine auparavant.      ...

lundi 03 mars 2014 - 17h55



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