Blé en retrait

Les cours du blé terminaient la semaine sur une note baissière, dans le sillage de la tendance observée Outre-Atlantique.

Sur Euronext, l'échéance mars 2008 perdait 2,75 €/t (clôture à 252,75 €/t jeudi), vers 18 h, novembre 2008 reculait aussi de 2,75 €/t (clôture à 224,50 €/t jeudi).

La configuration n'a pas vraiment changé: la demande internationale est active mais ne profite guère aux blés européens pour l'instant, avec l'euro qui vaut plus de 1,46 dollar. L'Egypte a acheté, jeudi, 490.000 tonnes de blé dont 250.000 tonnes à la Russie, 180.000 tonnes aux Etats-Unis et 25.000 tonnes au Kazakhstan. Le Pakistan pour 610.000 tonnes, la Turquie pour 200.000 tonnes et la Jordanie pour 100.000 tonnes sont toujours aux achats.

L'orge de mouture est dans une situation moins favorable que durant la première partie de la campagne sur le marché international. L'Australie est un peu plus présente à l'exportation. L'Ukraine pourrait revenir prochainement avec l'ouverture de nouveaux quotas à l'exportation.

En maïs la récolte française pourrait être supérieure aux attentes. L'activité est calme vers l'Espagne. Par contre, les pays du nord de l'UE (Allemagne, Benelux notamment) importent du maïs français. Cette céréale reste compétitive par rapport au blé à destination des fabricants d'aliments. La concurrence des importations en provenance de pays tiers (maïs et sorgho) est toujours là.