Dispersées

Les prix des deux céréales, blé et maïs, ont évolué diversement, vendredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2012 valait 263,50 €/t (+ 2 €/t), le maïs même échéance s'affichant à 252,75 €/t (- 1,25 €/t).

Le marché à terme est apparu sans réelle animation, de nombreux opérateurs s'étant déplacés à la bourse des grains décentralisée de Nancy.

Après avoir acheté 420.000 t de blé au mois d'août, l'Egypte vient d'acheter 475.000 t de blé d'origine mer Noire. Bien que ses prix aient sensiblement progressé, la Russie a remporté une nouvelle fois une grosse partie de la mise, avec 300.000 t, les origines roumaines et ukrainiennes pour 180.000 t et 55.000 t se partageant le reste du contrat de vente.

La France, qui est parvenue à réduire à quelques dollars seulement son écart de prix avec la Russie, devrait être compétitive pour remporter les prochains appels d'offres égyptiens, selon les analystes.

De leur côté, les Etats-Unis, premiers exportateurs mondiaux de blé, espèrent, eux aussi, avec l'essoufflement attendu de la Russie à l'export, revenir sur le devant de la scène internationale.

Pour sa part, l'Irak a lancé un appel d'offres pour l'achat de 50.000 t de blé.

En Europe, le comité de gestion chargé des céréales à Bruxelles a octroyé, cette semaine, des certificats pour l'exportation de près de 317.700 t de blé tendre et de 62.300 t d'orge, soit un volume exporté depuis le début de la campagne de 2,12 Mt de blé tendre et 1,44 Mt d'orge.

La forte hausse des cours du maïs ne parvient pas à freiner la production d'éthanol aux Etats-Unis puisque, durant la semaine achevée au 31 août, la production américaine s'est élevée à 829.000 barils par jour, contre 819.000 barils la semaine passée, selon des données communiquées par CME Group.

En France, sur le marché physique où il ne se traitait que peu d'affaires, les prix du blé et de l'orge progressaient nominalement de 2 euros la tonne à la mi-journée, tandis que le maïs restait stable.