Effritement

Les cours des céréales restaient sous pression vendredi. Sur Euronext, le blé échéance mai 2009 cédait 0,25 €/t (clôture à 132,25 €/t jeudi), novembre 2009 reculait de 1 €/t (clôture à 140,50 €/t jeudi), en séance vers 18 h.

Le blé américain connaissait également un début de séance baissier à Chicago. Des précipitations de neige ou de pluie devraient être favorables aux cultures dans les régions qui souffraient d'un déficit hydrique aux Etats-Unis. Par ailleurs des facteurs extérieurs mettaient également les prix sous pression sur le marchés agricoles: repli des marchés d'actions et du pétrole.

Sur le marché européen, le volume des stocks encore disponibles à la vente constitue un facteur négatif pour le blé. De plus, la concurrence de la Russie est active sur le marché international.

Le volume de certificats d'exportation pays tiers octroyé par Bruxelles aux opérateurs européens est de 358.000 tonnes de blé en une semaine (16,2 Mt depuis le début de la campagne).

Par ailleurs, 350.000 tonnes de céréales ont été chargées au port de Rouen en une semaine (19 au 25 mars), dont 317.000 tonens de blé et 21.000 tonens d'orge.

Les prix du maïs s'effritent également. Le maïs français reste compétitif à destination de l'alimentation animale et trouve également des débouchés sur le marché communautaire, mais les achats se font au coup par coup .

Le marché de l'orge est déprimé. Les affaires se cantonnent au marché européen, avec des exportations sur pays tiers très peu actives.

Les offres à l'intervention atteignent 1 million de tonnes dans l'UE dont plus de 630.000 tonnes de maïs, et 368.000 tonnes d'orge.

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