En repli

Les prix des céréales ont fléchi, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mai 2015 valait 196 €/t (- 0,75 €/t), le maïs juin 2015 se négociant 163,25 €/t (- 0,50 €/t).

L'état des cultures de blé et d'orge d'hiver dans l'Hexagone reste nettement meilleur que l'an passé à la même époque, ainsi que l'atteste l'indicateur Céré'obs mis en ligne ce lundi par FranceAgriMer. Les tout premiers maïs 2015 viennent d'être semés en Poitou-Charentes, indique l'AGPM dans sa lettre économique hebdomadaire. 

Aux Etats-Unis, « la sécheresse perdure depuis plus de trois mois (..), faisant monter les inquiétudes sur la future production », notamment dans l'Oklahoma, explique le cabinet Agritel dans une note. Le manque de précipitations inquiète aussi en Allemagne, en Pologne et en France, même si de la pluie est attendue pour cette semaine.

En maïs, les cours sont soutenus par une possible baisse des surfaces cultivées pour la prochaine récolte aux Etats-Unis, souligne encore Agritel, qui estime que la production en Ukraine pourrait aussi reculer en raison de la crise géopolitique. « La forte inflation et la fermeture de plusieurs mines d'azote entraînent une forte hausse des intrants, incitant les producteurs (ukrainiens) à privilégier des cultures moins consommatrices d'intrants », explique le cabinet qui possède un bureau à Kiev.

Sur le marché physique français, les prix de toutes les céréales étaient stables à la mi-journée.

Les prix des frets maritimes ont légèrement augmenté la semaine dernière. Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé en hausse vendredi 20 mars, à 617 points, un plus haut depuis la fin janvier, contre 585 points une semaine auparavant. Les tarifs des Panamax ont été soutenus par les exportations de céréales depuis l'Amérique du Sud, dont la saison débute aux alentours du mois de mars, selon des analystes.