Fermeté du blé

Les prix des céréales se montraient bien tenus, mardi, sur le marché français, en particulier ceux du blé. Sur Euronext, le blé échéance janvier 2011 clôturait en hausse de 1,75 €/t, à 224 €/t, tandis que le maïs échéance janvier 2011 était pratiquement stable, avec une baisse de 0,25 €/t, à 211 €/t.

Sur le marché américain de Chicago, la tendance était toutefois hésitante en première partie de séance, la hausse du dollar constituant un facteur de pression pour les marchés Outre-Atlantique.

La monnaie européenne poursuivait son repli, ce qui constitue un facteur de compétitivité pour les céréales européennes sur le marché international. L'euro reculait jusqu'à moins de 1,30 dollar, en séance, pour la première fois depuis mi-septembre, le plan d'aide à l'Irlande n'ayant pas rassuré les marchés.

Actuellement, l'Algérie est à la recherche de 50.000 tonnes de blé et la Jordanie de 100.000 tonnes de blé et 100.000 tonnes d'orge.

Au niveau mondial, les mauvaises conditions climatiques dans certains pays producteurs maintiennent également les prix sur de bons niveaux.

Aux Etats-Unis, le temps sec a dégradé l'état des cultures de blés d'hiver, lesquelles sont jugés « bons à très bons » à 47% contre 63% l'an passé à la même période.

Au Canada, réputé pour la grande qualité de ses blés, 62% de la production 2010 serait déclassée en fourrager contre 30% l'an dernier en raison des pluies du printemps.

Les pluies excessives pourraient également impacter la qualité des blés de l'Est de l'Australie tandis que la sécheresse perturbe les semis en Argentine.

Enfin, les rumeurs d'importation de céréales de la part de la Russie, notamment de maïs argentin, contribuent à soutenir la tendance. Parallèlement, les producteurs russes demandent une levée partielle de l'embargo sur les exportations.

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