Hésitantes

Les prix des céréales ont peu évolué, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2013 valait 186,75 €/t (+ 1 €/t), le maïs même échéance se négociant 166,25 €/t (- 0,25 €/t).

« La zone support des 185-187 €/t pour le blé Euronext novembre 2013 tient bon malgré la pression baissière du maïs et malgré une parité euro/dollar au plus haut depuis huit mois à plus de 1,35 », commente Agritel dans sa note hebdomadaire du lundi (..). Le marché du blé trouve ainsi son équilibre sur les niveaux actuels avec l'appui de perspectives export encourageantes ».

Coté maïs, les dates de récolte « s'annoncent particulièrement tardives dans le Sud-Ouest », indique l'AGPM dans sa note de marché du lundi.

Le quotidien de Hong Kong South China Morning Post a annoncé lundi la conclusion du plus grand projet agricole chinois à l'étranger, avec un « deal » portant sur 3 millions d'hectares de terres en Ukraine pour y produire des céréales et élever des cochons. Pour démarrer, l'Ukraine fournirait 100.000 ha de « terres de haute qualité dans la région de Dniepropetrovsk dans l'est » du pays.

Les prix des transports de matières premières sèches ont poursuivi leur hausse exponentielle la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 20 septembre, à 1.904 points, contre 1.636 points une semaine auparavant. Un plus haut depuis le 14 décembre 2011 et un bond de près de 70 % depuis la fin août.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.453 points vendredi - son plus haut depuis le 4 mai 2012 - contre 1.306 points une semaine auparavant. Les tarifs des Panamax ont été dopés par le transport de céréales dans l'Atlantique et les cargaisons de charbon en provenance de l'Afrique du Sud et de l'Indonésie vers l'Inde, explique le courtier maritime Braemar Seascope.