Le blé poursuit sa hausse

Les prix du blé ont continué à augmenter, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat janvier 2013 valait 275,75 €/t (+ 2,50 €/t), le maïs même échéance se négociant 255,75 €/t (+ 0,50 €/t).

Le marché européen des céréales est resté positionné à la hausse, mercredi, avec l'espoir de conclure de nouvelles affaires, notamment sur le pourtour méditerranéen.

L'Algérie est actuellement aux achats pour une quantité indéterminée de blé, tandis que la Tunisie est à la recherche de 50.000 t d'orge fourragère. Si la proximité avec l'Afrique du nord reste un avantage, la cherté de l'euro face au dollar pourrait limiter la compétitivité des origines européennes. L'Inde fait un retour sur la scène internationale, avec un potentiel export de 3 Mt, rappelle Agritel dans sa note quotidienne.

Outre Atlantique, la Bourse de Chicago continue à miser sur une demande vigoureuse des produits agricoles américains, notamment sur une progression de l'exportation de maïs. Par ailleurs, les mauvaises conditions météorologiques continuent à soutenir les prix agricoles. Le temps sec sur les grands Etats producteurs de blé du centre des Etats-Unis détériore la qualité des cultures blé d'hiver, ce qui accentue la pression à la hausse sur les cours de cette céréale pour des chargements en juillet prochain, note de son côté Commerzbank.

En Angleterre, les pluies toujours abondantes pénalisent les semis d'automne, avec des estimations revues en baisse en blé et en orge.

En France, la fermeté des cours suscite une position attentiste de la part des vendeurs sur l'ancienne et la nouvelle récoltes, alors que les mauvaises conditions de semis suscitent des inquiétudes sur la prochaine production, selon Offre et demande agricole.

Côté acheteur, la demande se limite à des couvertures sur le rapproché, les fabricants d'aliments du bétail affichant plus de prudence, aussi bien en France que dans le nord de l'Europe.

Sur le marché gré à gré, le blé progressait de 1 €/t à la mi-journée, tandis que l'orge fourragère et le maïs conservaient leur prix de la veille.