Légère remontée

Les prix des céréales a d'abord été orienté à la baisse, jeudi sur le marché à terme européen (Euronext), plombé par la déprime des places financières, avant de remonter un peu. Ainsi, le blé gagnait 1,25 €/t à 216,50 €/t à la clôture, échéance novembre, sur les marchés à terme européens. Pour la même échéance, le maïs était fixé à 209,25 €/t (+ 1 €/t).

L'Algérie a acheté 350.000 tonnes de blé, mercredi, en grande partie d'origine française. Ce pays avait déjà acheté 600.000 tonnes de blé il y a une dizaine de jours. « Alger a mis a profit la baisse des cours et de l'euro pour accélérer ses approvisionnements », a constaté un analyste.

De son côté, le Japon a contractualisé mercredi 260.000 tonnes de blé à l'origine non précisée alors que l'Arabie Saoudite est à la recherche de 330.000 tonnes de blé de toutes origines.

« En d'autres temps, ces ventes auraient eu un effet haussier sur les cours, mais la crainte d'un ralentissement économique mondial prend aujourd'hui le dessus », a affirmé un intermédiaire.

En pleine moisson, le marché de l'orge fourragère suit la tendance baissière dans l'attente de connaître l'état de sa récolte.

Celui du maïs est en perte de vitesse, affecté par la bonne avancée des semis aux Etats-Unis, premier producteur mondial, et par l'actuelle période pluvieuse en Europe du Nord, favorable à cette céréale.