Net repli du blé

Le blé a décroché, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat mai 2013 valait 234,75 €/t (- 5 €/t), le maïs juin 2013 se négociant 223 €/t (- 2,50 €/t).

Les prix du blé et du mais ont reculé, lundi, sur un marché peu animé et prudent, alors que le département américain de l'Agriculture (USDA) doit publier, vendredi, son rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiales. « Ce rapport devrait rester stable, donc neutre pour les marchés », estime Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux.

En Europe, la demande reste vigoureuse, avec la conclusion, par la Tunisie, de l'achat de 50.000 tonnes de blé tendre et 25.000 tonnes d'orge d'origine européenne, note Agritel. Par ailleurs, l'Arabie Saoudite a annoncé l'achat, en fin de semaine, de 575.000 tonnes de blé d'origine indéterminée.

Les prix des transports maritimes de matières sèches sont remontés la semaine dernière, la demande de tonnage étant stimulée par les récoltes céréalières en cours dans l'hémisphère sud, même si des perturbations des ports australiens et des grèves en Colombie pesaient toujours.

Indice phare du marché des frets maritimes, le Baltic Dry Index (BDI) a terminé, vendredi 1^er mars, à 776 points, contre 740 points une semaine auparavant. Le Baltic Panamax Index (BPI) - qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales - a terminé, vendredi, à 1.036 points, au plus haut depuis fin juillet 2012, contre 909 points sept jours plus tôt.

La remontée du marché est « due en grande partie à la saison des récoltes céréalières en Amérique du Sud, qui a attiré nombre de vaisseaux (jusqu'alors inemployés) depuis le Pacifique. Les propriétaires de ces vaisseaux ont augmenté les tarifs qu'ils demandent, et il semble que les affréteurs étaient prêts à les accepter », estiment les analystes de l'agent maritime Fearnleys.