Recul du blé

Les cours du blé accusaient un repli, mardi, dans le sillage des marchés à terme. Sur Euronext, l'échéance janvier 2010 cédait 2,75 €/t (clôture à 134,25 €/t lundi), mars 2010 perdait 2,25 €/t (clôture à 135,25 €/t lundi), à l'approche de la fin de la séance.

Le blé américain affichait lui aussi une baisse en première partie de séance à Chicago. La veille, il avait affiché de la fermeté une bonne partie de la journée, avant de reculer en fin de séance. Cette tendance s'explique notamment par des prises de bénéfices par les investisseurs et par un environnement baissier, mardi sur les marchés financiers.

L'équilibre offre/demande semble également davantage pris en compte, alors que les stocks de blé aux Etats-Unis pourraient terminer la campagne à leur niveau le plus élevé depuis 10 ans et que les exportations sont ralenties, par manque de compétitivité.

Sur le marché européen, la demande en blé reste focalisée sur les livraisons rapprochées. Avec des cours toujours aussi faibles, l'orge retrouve de l'intérêt auprès des fabricants d'aliments. A l'international, l'origine européenne reste plus chère que les orges de la mer Noire.

Le maïs français bénéficie d'une demande correcte sur le marché communautaire, alors que les pays de l'Est (Hongrie, Bulgarie et Roumanie) sont pour l'instant peu présents.

Aux Etats-Unis, la récolte de maïs est toujours en retard par rapport à l'an passé. Selon l'USDA 68% du maïs est moissonné contre 94% en moyenne quinquennale à la même date.