Repli du maïs

Le prix du maïs a reculé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat août 2013 valait 221,75 €/t (- 2,50 €/t), le blé novembre 2013 se négociant 194 €/t (+ 0,25 €/t).

Les cours du maïs ont reculé tandis que ceux du blé sont restés stables, lundi sur le marché à terme européen, après le rapport des autorités agricoles américaines (USDA) qui confirme une augmentation significative des surfaces plantées en maïs.

Aux États-Unis, en dépit des fortes précipitations du printemps, les surfaces consacrées au maïs restent supérieures à 39,4 millions d'hectares, un chiffre jamais plus atteint depuis 1936. En 2013, les États-Unis, premiers producteurs mondiaux de maïs, prévoient d'en produire 355 millions de tonnes (Mt), selon des données de l'USDA.

En France, l'état des cultures de blé tendre est jugé bon à très bon à 69 %, et à 67 % pour l'orge d'hiver, selon FranceAgriMer. Celles de maïs restent à surveiller, avec 55 % jugées bonnes à très bonnes.

Les semis de maïs sont désormais réalisés à plus de 95 %. Les conditions très difficiles de ces derniers jours dans certaines zones du Sud-Ouest laissent craindre que 50.000 à 60.000 hectares ne puissent être semés. Ce retard accumulé au printemps dans l'ensemencement du maïs devrait conduire à une récolte particulièrement tardive à l'automne prochain.

Les prix des transports de matières premières sèches ont grimpé la semaine dernière pour la troisième semaine consécutive, grâce à une demande croissante. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 28 juin, à 1.171 points, son plus haut niveau depuis début janvier 2012, contre 1.027 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour sept routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.007 points, vendredi, son plus haut niveau depuis début mai, contre 927 points une semaine auparavant. Selon les experts de Braemar Seascope, cette augmentation des tarifs des panamax est due à la forte demande de transport de céréales depuis la côte est de l'Amérique du Sud. « Cependant, il reste à voir si l'actuelle tendance positive perdurera jusqu'à août, étant donné que beaucoup d'affréteurs estiment que la hausse actuelle des tarifs doit plus à l'amélioration du moral (des opérateurs) qu'à un changement des fondamentaux du marché », ont-ils tempéré.