Repli du maïs

Le prix du maïs a reculé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat janvier 2014 valait 172,75 €/t (- 1,25 €/t), le blé même échéance se négociant 204,25 €/t (- 0,25 €/t).

Le maïs européen a accompagné, lundi, le recul des cours américains, minés par la perspective d'une révision à la baisse des quotas d'éthanol qui laisserait les producteurs avec d'importants stocks sur les bras.

L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a proposé que les quotas de biocarburant - dont l'éthanol à base de maïs qui a dopé le développement de cette céréale depuis 2007 - soient abaissés en 2014 de 63 à 58 milliards de litres comparé à 2013 (soit 14 % de moins que l'objectif initial de la loi de 2007).

« On sait que le maïs est une matière première peu chère et abondamment consommée dans le monde, ce qui devrait atténuer l'effet éthanol, néanmoins les craintes sont bien réelles », commente la société de courtage Plantureux.

De son côté, le blé européen bénéficie de « perspectives soutenues » à l'exportation, relève Agritel, avec des disponibilités importantes dans les zones portuaires et des prix qui se rapprochent de ceux des blés de la mer Noire (Russie, Ukraine, Roumanie...) et pourraient susciter un regain d'intérêt des acheteurs en Libye, Liban ou Maroc.

Les prix des transports de matières premières sèches ont décliné la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 15 novembre, à 1.507 points, contre 1.581 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.409 points vendredi, un minimum depuis la mi-septembre, contre 1.565 points une semaine auparavant. C'est tout particulièrement le marché du Pacifique qui « n'a cessé de décliner » la semaine dernière, notamment à cause d'un manque de demande de transports de céréales depuis le nord du Pacifique, a-t-on indiqué chez Fearnleys et Braemar Seascope.