Stabilité des prix

Les prix des céréales ont peu évolué, vendredi sur Euronext. En fin d'après-midi, le contrat maïs janvier 2013 valait 252,50 €/t (inchangé), le blé même échéance se négociant 268,25 €/t (+ 0,50 €/t).

Le marché européen des céréales a évolué dans le sillage de la Bourse de Chicago, vendredi. Le volume d'affaires traitées est resté limité, nombre d'intervenants étant absents en raison du week-end prolongé du 1^er novembre.

Outre-Atlantique, les cours du blé étaient soutenus par le dernier rapport du département américain de l'Agriculture (USDA), selon lequel seulement 40% des cultures sont jugées en « bonne ou excellente condition ». Selon Chris Narayan, analyste de la Société générale à New York, il s'agit « de la plus basse estimation en 27 ans ».

Une sécheresse persistante continue de peser sur les récoltes alors que, selon les prévisions du National Weather Service, la météo américaine, la situation devrait durer « au moins jusqu'à la fin janvier ».

En Russie, la récolte de céréales est quasiment terminée. Elle devrait s'élever à environ 70 Mt sur l'année 2012, selon l'Union nationale russe des producteurs. Ce chiffre, s'il se confirme, ressort dans le bas de la fourchette prévue par le gouvernement russe : fin août, le ministre de l'Agriculture pronostiquait une récolte comprise entre 70 et 75 Mt, après 94,2 Mt en 2011.

Jeudi, le comité en charge des céréales à Bruxelles a autorisé l'exportation de 405.000 t de blé, soit un total exporté depuis le début de la campagne de 5,3 Mt, contre 5,04 Mt l'an passé à pareille époque.

Sur la scène internationale, l'Egypte, le plus gros importateur de blé dans le monde, a acheté mercredi 300.000 t de blé, dont 120.000 t de blé français, 120.000 t de blé russe et 60.000 t de blé roumain.

En France, le port maritime de Rouen a annoncé un trafic agroalimentaire pour la semaine passée de près de 106.500 t de blé, à destination principalement du Maroc et de Cuba.