Très légères hausses

Les prix des céréales ont très légèrement progressé, jeudi sur Euronext. A la clôture, le contrat blé novembre 2013 valait 191,25 €/t (+ 0,50 €/t), le maïs même échéance se négociant 169 €/t (+ 0,75 €/t).

Le marché européen des céréales a consolidé ses positions, jeudi, après son rebond de la veille, alors que la cherté de l'euro pénalise l'exportation des origines en partance de l'UE.

Aux États-Unis, le marché du blé reste soutenu par des exportations dynamiques en direction de la Chine et du Brésil, indique Offre et demande agricole dans une note hebdomadaire. Un courant d'affaires qui devrait s'amplifier en seconde partie de campagne car l'Argentine, principal fournisseur du Brésil, devrait voir sa production chuter à 9,5 millions de tonnes (Mt) selon la FAO (loin des 12 Mt projetées par l'USDA), pénalisée par des conditions climatiques trop froides et trop sèches et une diminution des surfaces plantées en blé.

Les blés français, pénalisés par un euro à 1,35 dollar, ne sont pas de taille pour l'heure à inquiéter l'origine roumaine qui reste le fournisseur favori du GASC égyptien. Cette situation devrait évoluer en seconde partie de campagne, avec un tarissement de la source roumaine, tandis que l'Ukraine « se fera également plus discrète » lorsqu'elle devra partager les installations portuaires de la mer Noire entre chargements de blé et de maïs, indique encore Offre et demande agricole. « Quant à l'origine russe, ses prix remontent avec les difficultés qu'ont les opérateurs à trouver des volumes de bonne qualité », indique encore le cabinet de conseil.

Le port maritime de Rouen a annoncé un trafic agroalimentaire de 266.500 tonnes entre les 19 et 25 septembre : près de 82.500 tonnes de blé ont été acheminées en Algérie et quelque 40.000 tonnes étaient destinées à la Chine. En orge fourragère, les exportations restent dynamiques, avec 40.000 tonnes acheminées vers les Émirats Arabes Unis et 45.000 tonnes vers l'Arabie Saoudite.