Activité limitée en pois standard

Dans sa dernière note aux opérateurs, l'Unip fait état d'une « activité limitée en pois standard, inexistante en pois jaune export ».

« En pois standard pour l'alimentation animale, l'activité sur le marché intérieur se résume à quelques affaires pour de petits volumes », constate l'Unip dans sa note aux opérateurs du 30 novembre.

« Les vendeurs ne s'affichent guère mais, dès qu'il y a une demande, on trouve des lots à des prix actuellement de 305 €/t départ Eure-et-Loir et 310 €/t départ Calvados pour du déc./janv. » Sur le marché export de Rouen, « c'est le calme plat, faute d'intérêts acheteurs ».

Le marché du pois jaune pour l'export vers les pays tiers « est délaissé par les acheteurs depuis plusieurs semaines du fait de la concurrence canadienne. Il n'est d'ailleurs pas coté ».

En féverole pour l'export en qualité alimentation humaine, « les vendeurs, déjà bien engagés, ont été quasiment absents du marché durant ce mois de novembre, avec parfois des craintes sur la qualité pour honorer leurs contrats en max. 3 % de grains bruchés. La demande a également été plus discrète », relève l'Unip.

Cependant, au cours de la dernière semaine de novembre, « des lots sont ressortis pour des transactions sur une base de : blé Euronext (échéance mars 2013) + 110 €/t rendu Rouen (soit 381,3 €/t le 27/11) pour du janv./mars. Malgré la hausse des prix du blé Euronext, les cours de la féverole ont sensiblement diminué ces dernières semaines en raison de la baisse de la prime acheteur, de 140 €/t au plus haut à 110 €/t pour un max. de 3 % de grains bruchés. Par ailleurs, les expéditions se poursuivent vers l'Egypte où les offres en nouvelle récolte australienne s'accentuent. »

S'agissant, enfin, de la féverole pour l'export en alimentation animale (Norvège), l'Unip signale des affaires ponctuelles, à un niveau acheteur de 340/345 €/t rendu Rouen.