Publié le mercredi 30 mai 2012 - 18h42
Les fabricants d'aliments pour animaux sont d'autant moins aux achats qu'ils sont relativement bien couverts en matières premières, et que celles-ci restent chères.
« La flambée des prix du tourteau de soja (voisins de 400 €/t) n'a, sans surprise, pas réveillé la demande intérieure en pois standard récolte 2011 dans un marché où, il est vrai, les offres sont peu nombreuses. En outre, les fabricants ne souhaitent pas modifier leurs formules à l'approche de la fin de la campagne. Par contre, une demande à l'export en portuaire s'est à nouveau manifestée, à des prix qui ont grimpé jusqu'à 290 €/t traité rendu Rouen pour du spot », indique l'Unip dans sa note aux opérateurs du 24 mai.
« En nouvelle récolte, c'est le calme plat : quasiment pas d'intérêts acheteurs côté fabricants d'aliments et de rares prix vendeurs (270 €/t départ Eure-et-Loir), à des niveaux trop éloignés pour concrétiser ».
En féverole ancienne récolte pour l'export en alimentation animale, l'Unip signale des affaires ponctuelles à des niveaux de prix de 260 €/t (acheteur)/265 €/t (vendeur) en rendu Rouen pour du mai/juin.
L'écart de prix « pois-blé Euronext » calculé par l'Unip a, de nouveau, reculé la semaine dernière, revenant à 59 €/t, contre 62 €/t la semaine précédente (échéance novembre 2012).
Selon le ministère de l'Agriculture (note de conjoncture Agreste de mai), la sole de protéagineux occuperait 241.000 ha en 2012 (- 13 % par rapport à 2011). Les surfaces de pois reviendraient à 161.000 ha (- 12 %) et celles de féveroles à 76.000 ha (- 16 %).
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres