Le pois jugé trop cher

Le marché du pois reste assez calme, en raison d'un désintérêt des fabricants d'aliments pour animaux qui jugent les prix trop élevés.

Ceci dit, la hausse importante du soja à Chicago depuis un mois (+ 30 €/t environ, en réaction à la sécheresse en Argentine et au Brésil) pourrait permettre au pois de revenir dans les formulations.

Le marché du tourteau de colza est entraîné à la hausse également.

L'Unip a mis en ligne, ce mercredi, ses enquêtes annuelles sur la qualité des pois et des féveroles.

Les pois récoltés en France en 2011 présentent une qualité visuelle et sanitaire satisfaisante mais une teneur en protéines faible (21,4 % en moyenne nationale), en particulier dans la moitié nord du pays. Mais cela n'aurait qu'un « faible impact en alimentation porcine », du fait de la richesse naturelle du pois en lysine.

Comme les pois, les féveroles présentent la plus faible teneur en protéines (27,7 %) observée depuis huit ans, particulièrement dans le sud-ouest et l'est. Bien que les lots présentent une forte proportion de grains tachés et attaqués par les insectes (bruches), la récolte s'avère « tout à fait acceptable pour une utilisation en alimentation animale », estime l'Unip.