Un plan de production record en 2013 mais des résultats techniques en net recul

Des surfaces inégalées (77.500 ha) de maïs semence sont récoltées cette année, mais la pluviométrie a mis à mal les rendements.

Un record de production est attendu en maïs semences en 2013 du fait de la faiblesse des stocks au 30 juin 2012 et à la demande croissante en semences de maïs. En effet, 77.500 ha en multiplication ont été récoltées cette année, a indiqué l'AGPM semences le 13 novembre 2013 lors de son assemblée générale à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). C'est 13 % de plus que le précédent record de 2012, mais c'est inférieur aux intentions de 80.500 ha en raison des mauvaises conditions climatiques (certaines parcelles n'ont pas pu être semées, d'autres ont été abandonnées à l'approche de la floraison faute d'un état cultural satisfaisant).

Les rendements sont attendus en net retrait (170 doses/ha contre 195 en moyenne entre 2006 et 2012). Au final, environ 85 % des objectifs devraient être réalisés.

Le mois d'octobre a été très bon mais toutes les parcelles n'ont pas encore été récoltées. « Le réseau français a su se mobiliser pour assurer les semis et les récoltes, s'est félicité Joël Arnaud, président de la FNPSMS. Mais cela ne suffira pas pour reconstituer les stocks en 2014 et le programme de multiplication devrait être au moins égal à 70.000 ha l'an prochain.

La tendance concernant les plans de production est identique à l'échelle de l'Union européenne, avec 189.000 ha pour l'UE 28 (+19 % comparé à 2012). La France reste le leader européen avec 41 % des surfaces emblavées, devant la Hongrie (20 %) et la Roumanie (18 %).

Cette dynamique est possible grâce aux nouveaux investissements des entreprises semencières et aux 400 nouveaux agriculteurs multiplicateurs (notamment dans des nouvelles régions de production comme le Dauphiné et l'Alsace, NdlR), a souligné la section maïs de l'UFS qui tenait aussi son assemblée générale à Biarritz. Un très grand nombre de variétés ont été multipliées en 2013 : 2.400, un autre record.

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Isabelle Escoffier