Publié le vendredi 10 février 2012 - 18h31
Dans une lettre adressée le 10 février 2012 aux ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture, Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne, demande un « rendez-vous afin de lever les ambiguïtés et sécuriser les paysans dans les décisions qu'ils seront amenés à prendre très prochainement ».
« Le 28 novembre 2011, le Conseil d'Etat a annulé la clause de sauvegarde concernant le maïs Monsanto 810, rappelle le syndicat. Dès lors, vous avez tous deux affirmé que vous prendriez toutes les mesures possibles afin qu'aucune culture d'OGM ne soit implantée en 2012. »
Mais, selon le syndicat, le message adressé depuis est flou. « Le projet d'arrêté sur la coexistence d'un côté et l'arrêté concernant l'étiquetage “sans OGM” de l'autre entretiennent le doute quant à la détermination manifestée lors de la suspension de la clause de sauvegarde. »
Le syndicat rappelle aussi l'inquiétude des « producteurs “sans OGM”, ceux en production biologique et les apiculteurs qui ne pourraient plus vendre leur miel » vis-à-vis « des déclarations de certains producteurs prêts à passer outre la volonté du gouvernement de ne pas autoriser de semis de maïs Mon 810. Les conséquences économiques pour tous ces producteurs seraient dramatiques et mettraient en péril la compétitivité de ces filières ».
La Confédération paysanne estime que « les seuls acteurs ayant réellement besoin des cultures de semences génétiquement modifiées sont les obtenteurs de semences. Les paysans ont prouvé l'an passé que nos variétés actuelles avaient une productivité satisfaisante, les records de rendement à l'hectarea ayant été pulvérisés à plus de 100 q/ha. »
Téléchargez la lettre de Philippe Collin aux ministres.
F.M.
Chrisolas
Voir son profil
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
ogm, arme de destruction...
vendredi 10 février 2012 - 21h57
Destruction de l'agriculture française, de sa diversité, de ses richesses! Destruction de la confiance, si difficile à regagner(à juste titre!), des consommateurs! Les grandes firmes semencières ne sont motivées que par des enjeux financiers! Leur petite armée n'est composée que de cette minorité composée de gros exploitants et d'irrigants! Ceux-ci veulent faire croire qu'ils sont et représentent à eux seuls l'agriculture française! FAUX! Ils ne sont que les ustensiles bien naïfs d'enjeux qui les dépassent!