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Les premières récoltes seront précoces cette année (Unip)

Publié le lundi 16 juin 2014 - 16h02

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© PHILIPPE MONTIGNY/FILIMAGES

« Les fortes chaleurs de la semaine dernière ont accéléré le développement et la maturation des cultures, en particulier dans l'est de la France où elles étaient déjà en situation de stress hydrique », indique la dernière note aux opérateurs de l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines).

 

« Les pluies orageuses récentes ont été inégalement réparties et ont surtout concerné une bande centrale du Poitou au Centre et à la Picardie, avec des orages de grêle qui ont fait des dégâts localement. »

 

Les pois d'hiver (ou de printemps semés en hiver dans le sud) arrivent à maturité dans le sud et dans l'est de la France. « Avec le temps sec annoncé la semaine prochaine, la récolte des pois pourrait commencer très tôt cette année », ajoute l'Unip. Ailleurs, ils sont encore en cours de remplissage des grains. Il y a eu peu de dégâts de maladies ou d'insectes et les potentiels paraissent globalement bons, sauf dans l'est (Bourgogne, Champagne, Lorraine), du fait de la sécheresse.

 

Les féveroles d'hiver sont moins avancées, avec cependant la majeure partie des gousses déjà nouées. Elles ont souvent été plus concernées par des maladies aériennes et des pucerons.

 

Les pois de printemps ont terminé de fleurir presque partout, parfois prématurément avec la période très chaude et sèche dans l'est. « Une partie des gousses sont nouées, mais les plantes sont encore dans une phase sensible pour le nombre de grains : les rendements dépendront des réserves en eau du sol et sont d'ores et déjà affectés dans l'est », précise l'Unip.

 

Quant aux féveroles de printemps, elles sont seulement au début de la nouaison, avec un potentiel encore élevé dans le nord-ouest (où se trouve la majeure partie des surfaces) mais déjà limité dans l'est. Le climat des 2-3 semaines à venir sera déterminant pour le rendement. « Comme pour les cultures d'hiver, on note plus de maladies cette année sur féverole de printemps que sur pois », conclut l'Unip.

 

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