Publié le jeudi 10 octobre 2013 - 14h36
L'Institut national de veille sanitaire (InVS) publie une étude promise en 2011. Elle a été menée sur les chefs d'exploitation agricole et leurs conjoints collaborateurs, en activité pendant au moins une année entre 2007 et 2009. Cela représente 500.000 personnes par an, dont 68 % d'hommes et 32 % de femmes.
Sur 2.769 décès observés chez les hommes, il y a eu 417 suicides. Sur 997 décès chez les femmes, il y a eu 68 suicides. Sur ces trois années, le suicide est la troisième cause de décès après les décès par cancer et par maladies cardiovasculaires.
Les agriculteurs et les filières d'élevage bovin sont les plus concernés. « Un excès significatif de suicides a été observé chez les hommes exploitants agricoles à partir de 2008, comparativement à la population générale de même âge. Cette surmortalité par suicide est de 28 % en 2008 et de 22 % en 2009 ». Sont particulièrement touchés les hommes entre 45 et 64 ans et les filières d'élevage bovins laitiers et à viande. Les années observées sont des années de crise dans ce secteur.
L'InVS) et la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA) se sont associés afin de produire des indicateurs réguliers de mortalité par suicide dans la population des agriculteurs. Cette étude s'inscrit dans le plan de prévention du suicide dans le monde agricole, annoncé par le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en mars 2011.
A télécharger :
Marie-Gabrielle Miossec
VIOLET2008
Voir son profil
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
SUCIDE
vendredi 11 octobre 2013 - 15h19
Il faudrait peut être s’interroger sur les causes réelles ; peur des contrôles ; charges démesurées de justificatifs à produire ; volatilités des prix ; en cas de maladie on doit effectuer nos déclarations et nos démarches quand même en temps et en heure quand on est à l’hôpital on fait comment ???? En cas de contrôles, pénalités trop importantes ; nous sommes plus surveillés et contrôlés que les criminels. Tout cela est très lourd à assumer