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« Nature Capitale »

« L'opération a pleinement atteint son but » avec 1,8 million de visiteurs (VIDEO)

Publié le mardi 25 mai 2010 - 09h57

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« Nature Capitale » :  « L'opération a pleinement atteint son but » avec 1,8 million de visiteurs. Photo : M. Gramat/GFA

« Nature Capitale » a attiré des centaines de milliers de visiteurs ce week-end de Pentecôte sur les Champs-Elysées, transformés en un patchwork végétal. Mais l'opération de charme des agriculteurs a parfois tourné à la cohue tant la foule était dense.

 

Avec près de 1,8 million de visiteurs sur deux jours, « l'opération a pleinement atteint son but », s'est réjouie Carole Doré, vice-présidente des Jeunes Agriculteurs (JA), qui ont organisé la manifestation.

 

« Nous voulions faire comprendre que l'agriculture est capitale pour les générations futures, qu'il est important que les agriculteurs continuent à nourrir les hommes et à habiller les paysages par la diversité des productions », a-t-elle expliqué.

 

Haricots, bananiers, colza, vigne, blé, moutarde, féveroles, ananas, etc. : en tout, plus d'une centaine d'espèces végétales et autant de variétés d'arbres, réparties dans 8.000 parcelles, formaient un long patchwork de plus d'un kilomètre, de la place de l'Etoile au rond-point des Champs-Elysées.

 

Les organisateurs avaient ainsi choisi de montrer la diversité. Vingt ans plus tôt, la « Grande Moisson », déjà signée du créateur « d'art de rue » Gad Weil, montrait un autre visage de l'agriculture française. Les Champs-Elysées avaient alors été transformés en une vaste plaine de blé qui fut moissonnée.

 

L'opération a toutefois été victime de son succès, la foule très compacte rendant difficile l'abord des parcelles.

 

« C'est une bonne idée, mais la circulation entre les parcelles était mal pensée. C'était un peu le Salon de l'agriculture en plein air, on perdait de vue la finalité de l'opération », témoigne une Parisienne.

 

Les agriculteurs qui devaient assurer le contact avec les visiteurs n'étaient guère visibles. Une critique entendue par Carole Doré, qui reconnaît que les 150 jeunes agriculteurs présents sur place étaient peu identifiables.

 

Venu en voisin, le président Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse, a parcouru quelques allées lundi matin à la rencontre des agriculteurs, envers lesquels, depuis la défaite de sa majorité aux régionales, il multiplie les gestes.

 

« Vous avez vu tout ce que je fais en ce moment », « Pour peser sur les prix, nous, on sera avec vous ! » : à chaque arrêt, le président a lâché une phrase de réconfort aux représentants d'un monde agricole en plein désarroi.

 

« L'agriculture est au cœur de Paris », avait lancé la veille le ministre de l'Agriculture, Bruno le Maire.

 

Après avoir passé une nuit blanche pour installer les parcelles, les agriculteurs ont commencé dès lundi soir à ranger les plantations pour dégager la chaussée. Les 8.000 parcelles devaient être transférées sur un terrain de la commune de Dammarie-les-Lys, dans la banlieue sud de Paris, où elles seront entretenues, ont promis les organisateurs.

 

 

Visionnez :

« Nature Capitale » en images : le diaporama

« Nature Capitale » : 1,8 million de visiteurs sur les Champs-Elysées (Vidéo)

 

 

Lire également :

« Nature Capitale » : le couple présidentiel au contact des Jeunes Agriculteurs sur les Champs-Elysées

« Nature capitale » : « Nous sommes tous des agriculteurs » (Le Maire)

 

Les commentaires de nos abonnés (1)
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NATURE CAPITAL

mardi 25 mai 2010 - 20h32

Quel but atteint ??? Pas difficile d'attirer des visiteurs aux champs élysées...les parisiens s'ennuient à mourir dans leurs caisses et leur monde de loups...respecter ceux qui nous nourrissent, c'est d'abord les rémunérer et non les soumettre à une politique bananiére...Ce n'est pas parce que sarkozy est venu faire un peu de cinéma que les problémes sont réglés; ils restent entier...qui a payé ces 2 jours ??? peut être encore des subventions avec quelques parts l'argent des contribuables...méfions nous des enquêtes et des statistiques, les citadins ne mesurent en rien le métier de paysan...Assez de flonflon,de paillettes et de lampions, il faut autres choses que du spectacle et du virtuel pour que les exploitations soient rentables, pour que la biodiversité se maintiennent dans nos campagnes...les citadins sont prêts du jour au lendemain à acheter chinois,japonnais ou indoux...ne nous leurons pas, pas de mamour de surface et pas de solidarités ambigues et "sauve qui peut"...
commentaires agriculteurs

berber40
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