Publié le mercredi 10 mars 2010 - 18h57
« Notre combat prioritaire reste les retraites, et particulièrement la revalorisation des plus faibles, a affirmé Claude Berger, président de la Section nationale des anciens exploitants (SNAE), devant ses adhérents. Avec une retraite moyenne de 750 euros, une augmentation est aussi nécessaire pour tous si on veut éviter que le pouvoir d'achat des retraités ne continue à se dégrader. »
Réunis en congrès les 9 et 10 mars 2010 à Paris, les anciens exploitants de la FNSEA ont exprimé leurs craintes à la veille des premiers travaux sur la réforme des retraites.
« Nous ne voulons pas rester sur la touche, a défendu Claude Berger. La FNSEA doit imposer aux pouvoirs publics notre présence dans les groupes de travail qui vont se réunir dans les semaines et mois qui viennent. »
Lionel Rimoux, du secrétariat d'Etat chargée des Aînés, a alors rassuré l'assemblée : « Le monde agricole aura toute sa place dans les discussions. Nous vous invitons à y participer et pouvons vous faire rentrer dans les groupes de travail. »
Succédant au représentant du gouvernement à la tribune, Jean-Bernard Bayard, secrétaire général adjoint de la FNSEA, a rappelé que « la réforme des retraites n'aura pas pour vocation de majorer les pensions, mais de trouver un moyen pour réduire le déficit de la branche vieillesse ». L'heure est à la maîtrise des dépenses. « Il nous faudra être particulièrement convaincant pour faire reconnaître les besoins spécifiques des retraités de l'agriculture », a-t-il prévenu.
Par ailleurs, face aux revendications des « anciens » sur l'augmentation du taux de retraite complémentaire obligatoire, Jean-Bernard Bayard a assuré que la FNSEA « remonterait au créneau », une fois la crise passée, pour faire évoluer les montants des cotisations.
Bruno Ledru, des Jeunes Agriculteurs, s'est montré plus réservé : « Ne nous demandez pas de faire plus que ce que vous étiez vous-même prêt à faire lorsque vous étiez en activité ! Il est hors de question que ce soit la profession qui comble les promesses non tenues de l'Etat. » Ce débat pourrait animer le prochain congrès de la FNSEA, à la fin du mois.
Pour finir, Claude Berger a regretté l'absence de volet fiscal et social dans la loi de modernisation agricole. « Pourtant, l'agriculture est un tout. Si les règles sociales et fiscales ne sont pas adaptées à une situation devenue de plus en plus difficile, cette loi sera vite comme un soufflé qui retombe à la sortie du four ! »
A.Ca.
orchidee
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retraite agricole
jeudi 11 mars 2010 - 09h43
la fnsea ne s'est jamais préoccupée des retraites.Ses dirigeants nous ont trahis, pas ètonnant de les voir sur les listes de l'ump,un service en vaut un autre...