Une délégation d'une vingtaine de responsables de France Nature Environnement a rencontré Stéphane Le Foll le 18 février pour un « face-à-face sur l'agroécologie et la multifonctionnalité des forêts », indique un communiqué de la fédération d'ONG environnementales.
Selon FNE, « si Stéphane Le Foll prône l'agroécologie et la multifonctionnalité des forêts dans ses discours, les actes, souvent, ne sont pas au rendez-vous ». Jean-Claude Bévillard, responsable des politiques agricoles à FNE, explique que la fédération, « dans les grandes lignes », est « d'accord avec la définition de l'agroécologie portée par le ministre », soit « produire mieux avec moins d'intrants ». Mais elle déplore que ni la nouvelle Pac, ni le projet de loi d'avenir sur l'agriculture ne concrétisent l'intention politique.
FNE pointe deux priorités :
• interdire les pesticides de synthèse dans les zones les plus sensibles des aires d'alimentation de captages d'eau potable,
• protéger les haies, bosquets et zones humides sur les exploitations agricoles pour lutter contre les inondations et pour protéger la biodiversité.
Sur le volet forestier, la fédération réclame l'intégration d'objectifs de préservation de la biodiversité dans les documents de gestion forestière, et demande au ministre de « garantir que la valorisation économique du bois s'appuie sur la disponibilité réelle de la ressource au niveau des territoires afin de ne pas remettre en cause le fonctionnement de l'écosystème forestier, ni risquer de provoquer des déséquilibres entre les acteurs de la filière ».
Pour Bruno Genty, président de FNE, « il est hors de question que les politiques agricoles et forestières soient confisquées par des syndicats agricoles et forestiers qui défendent des intérêts particuliers. La société civile doit être pleinement associée à toutes les décisions concernant ces deux secteurs. »
suggestion
lundi 24 février 2014 - 14h06
je suggère juste à FNE et à son président de prendre les cotisations de leur adhérent et d'acheter des bois et des terres, et ensuite ils pourront faire ce qu'il veulent sur leurs propriété au lieu de mépriser le droit de propriété et de dire aux propriétaires ce qu'ils doivent faire sur leur terre et dans leur forêt. Ou de payer eux mêmes toutes les pertes engendrées par leur diktat idéologique