La FNO et la FNSEA ont quitté le Groupe national loup l'année dernière. Les syndicats ne sont pas prêts de le réintégrer même s'ils reconnaissent que des pas dans le bon sens ont été franchis.
« Un début de régulation du loup a été engagé cet été grâce à la publication de plus de cent arrêtés préfectoraux autorisant des tirs de défense pour protéger les troupeaux ainsi que des tirs de prélèvement, estiment-ils. Mais il ne faut pas en rester là. »
Or, il semblerait que ces arrêtés soient suspendus depuis quelques jours sous prétexte que le nombre maximal de loups à prélever serait atteint.
« Cette décision, qui ne tient pas compte de la croissance de la population des loups et des attaques sur les troupeaux qui font toujours rage, est inacceptable », clament les responsables syndicaux de la FNO et de la FNSEA. Ils pensent que la viabilité de l'espèce ne peut plus être remise en cause et demandent que des tirs de défense des troupeaux soient à nouveau autorisés.