Quelques semaines après avoir mécontenté le monde agricole avec sa campagne sur les OGM, les algues vertes et les pesticides, France Nature Environnement (FNE) place son 35e congrès sous le signe de la Pac, jeudi et vendredi, à Marseille.
« Il y a eu un moment d'émotion, qui continue encore, mais le dialogue n'a pas été rompu » avec le monde agricole, assure le président de FNE, Bruno Genty, estimant que la tenue du congrès pourrait donner lieu à des manifestations.
« Nous, on souhaite le dialogue. Ce qu'on a dit dans notre campagne, c'est ce qu'on dit depuis 40 ans », a-t-il souligné au sujet des affiches qui ont notamment suscité la colère d'élus bretons, au sujet des algues vertes.
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, qui avait dénoncé une campagne « scandaleuse », ne fera pas le déplacement à Marseille après avoir été annoncé, pas plus que la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, dont la venue en clôture, vendredi a été annulée en raison de son déplacement au Japon.
Au-delà du débat sur le mode d'agriculture, FNE va principalement plancher sur la Pac et sur la façon de « verdir les aides » versées au monde agricole dans le cadre de la révision de la Pac pour 2013.
La fédération appelle à « aider les exploitants agricoles qui s'engagent sur des pratiques environnementales, et demande un soutien à l'agriculture biologique et à haute valeur environnementale, en particulier pour ceux qui mettent en œuvre une agriculture à bas niveau d'intrants », selon M. Genty.
Les eurodéputés José Bové (EELV), Stéphane Le Foll (PS) et Michel Dantin (UMP) seront invités à s'exprimer sur le sujet.
Des représentants du ministère de l'Agriculture et du monde agricole (chambres d'agriculture, enseignement agricole, Fédération nationale de l'agriculture biologique) doivent aussi participer à ces deux jours de travaux.
Jeudi en ouverture du congrès de son organisation, Bruno Genty a déclaré qu'en matière d'agriculture, « certains engagements du Grenelle sont en panne ».
« Certains évoquent l'idée d'une pause alors que leur mise en œuvre n'a pas commencé, c'est un peu difficile à entendre », a-t-il souligné en faisant notamment référence à l'objectif d'une baisse de 50 % de l'usage des pesticides d'ici à 2018.
« La Pac, qui représente 40 % du budget européen, ne répond plus aux attentes des citoyens » en matière environnementale, selon M. Genty.
PAS BESOIN DE PLANCHER SUR LA PAC
jeudi 31 mars 2011 - 23h14
Il faut des prix rémunérateurs aux producteurs et pas des aides... assez d'impôts inutiles prélevés aux contribuables. les denrées saines et de qualité doivent être rémunérées à leur juste valeur...cout de revient+risque+rémunération des heures de travail... un éleveur fait 3000 heures/an à 15€ = 45000 €.Un éleveur compétent n'est pas un smigard...Les ragots politico-syndicalo sont dépassés...les paysans ne doivent plus accepter magouilles, connivence et parlotte surtout venant des politiques de Bruxelles et d'ailleurs...les paysans doivent se prendre en charge et ne plus rien attendre de cette technocratie papaerassiére et cravattée...Tous des inutiles et des menteurs...