A la demande de la Commission européenne, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a diffusé, le 17 mars 2014, un rapport scientifique évaluant les mesures de nature à enrayer la propagation du virus de la peste porcine africaine (PPA) chez les sangliers.
Premièrement, « la chasse ne constitue pas un moyen de réduire drastiquement le risque d'introduction et de propagation du virus de la peste porcine africaine dans les populations de sangliers ».
Deuxièmement, « l'alimentation artificielle des sangliers pourrait accroître le risque de propagation au lieu de le réduire ».
Troisièmement, « des connaissances supplémentaires sont nécessaires pour savoir si l'utilisation de clôtures pourrait constituer l'un des éléments possibles d'un programme de contrôle, et pour évaluer la faisabilité de sa mise en œuvre ».
La peste porcine africaine est une maladie virale inoffensive pour l'homme mais mortelle pour les porcs et les sangliers, rappelle l'Efsa.
À la fin du mois de janvier 2014, la Pologne et la Lituanie avaient signalé des cas de peste porcine africaine chez des sangliers.