A l'équilibre

Les prix des céréales ont peu évolué, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé janvier 2015 valait 166,50 €/t (+ 0,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 148 €/t (inchangé).

« Le soufflé semble retomber sur les marchés des céréales (...) La situation est certes sèche en Australie ou en Russie, néanmoins à ce stade les rendements ne paraissent pas irrémédiablement affectés », estime le cabinet Agritel dans une note.

En maïs, la récolte progresse bien en France, avec près de 40 % des surfaces moissonnées, a indiqué vendredi l'indicateur Céré'Obs de FranceAgriMer. Selon l'AGPM, « l'origine française est aujourd'hui compétitive sur le marché intra-communautaire. On note en particulier des affaires avec l'Espagne. Le maïs gagne également en compétitivité sur le segment de l'alimentation animale par rapport aux autres céréales », souligne l'AGPM dans sa lettre économique hebdomadaire.

L'amélioration de la météo aux Etats-Unis devrait permettre une avancée rapide des récoltes de maïs outre-Atlantique, ce qui pèsera probablement de nouveau sur les prix. « La semaine dernière, les agriculteurs américains n'ont pas mis leur maïs sur le marché, soutenant les prix. Néanmoins, ils pourraient devoir le vendre bientôt, car ils ont besoin de liquidités pour financer leur activité », analyse Arnaud Saulais, de Starsupply Renewables.

En Ukraine, la récolte de céréales s'établit à 52 millions de tonnes, dont environ 16 Mt de blé, rapporte Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.

Le Bangladesh a acheté 250.000 tonnes de blé ukrainien, tandis que l'Irak cherche aussi à acheter du blé.