A la hausse

Les prix des céréales ont progressé, jeudi sur Euronext. A la clôture, le contrat blé novembre 2012 valait 209,50 €/t (+ 3 €/t) tandis que le contrat maïs août 2012 se négociait 210,75 €/t (+ 1,50 €/t).

Les passages pluvieux dans les grandes zones de production de blé en Russie rassurent les marchés alors que les récoltes pourraient commencer dans trois semaines dans certaines régions.

Les volumes de blé et de maïs traités sur Euronext ont été divisés par deux entre avril et mai 2012, indique Agritel.

« Les bons rendements aux Etats-Unis sont à l'origine d'une baisse du cours du blé CBOT [à Chicago], baisse qui ne s'est répercutée que partiellement sur le blé Euronext en raison de la dévaluation de l'euro face au dollar. Cependant, poursuit Agritel, la fin de l'année ne devrait pas être de tout repos avec le spectre d'une crise financière de premier ordre avec un climat difficile et des fonds imprévisibles. Donc, le mot d'ordre est prudence ! Les couvertures sont vivement conseillées. »

Les ventes américaines de blé ont spectaculairement progressé au cours de la semaine achevée le 31 mai, selon l'USDA. Sur les campagnes commerciales 2011/12 et 2012/13, elles ont presque quintuplé à 1,46 Mt, contre 319.200 t la semaine précédente. En maïs, elles passent à 399.000 t, contre 282.700 t.

Les prix des transports maritimes de matières sèches ont accéléré leur baisse la semaine dernière, dans un marché atone miné par l'aggravation de la crise en zone euro, des perspectives économiques moroses et une surabondance de l'offre de navires.

L'indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a ainsi terminé vendredi 1^er juin à 904 points, son plus bas niveau depuis le 22 mars, contre 1.034 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes - la plupart pour les céréales -, a fini vendredi à 897 points, au plus bas depuis deux mois et demi, contre 1.083 points sept jours plus tôt, soit un plongeon hebdomadaire d'environ 17 %.

« Les cargaisons de céréales depuis l'Amérique du sud avaient dynamisé le marché des frets les semaines précédentes, mais les prix retombent car il y a maintenant un nombre accru de navires disponibles dans l'Atlantique alors que les volumes transportés sont en baisse », notent les experts de Fearnleys.