Calme plat

Les prix des céréales ont peu évolué, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2014 valait 173,75 €/t (- 0,50 €/t), le maïs même échéance se négociant 151,75 €/t (inchangé).

Les prix des céréales européennes ont évolué sans direction nette lundi, malgré les tensions persistantes en Ukraine, devant l'abondance de l'offre attestée par de récentes statistiques. Les investisseurs étaient aussi privés de leur boussole habituelle, le marché à terme de Chicago étant fermé en raison du Labor Day (la Fête du Travail), ce qui contribuait à la léthargie ambiante.

Les dernières projections du Conseil mondial des grains (CIG) situent la production en blé au niveau mondial à 713 millions de tonnes (Mt) contre 702 Mt estimé le mois dernier. Celle de maïs est également révisée en hausse de 4 Mt, à 973 Mt.

Dans le même temps, le retour annoncé du beau temps sur l'Europe de l'Ouest - dont la France - va faciliter la fin des moissons et des semis de colza, note le cabinet Agritel.

Maïs : 100 q/ha attendus en France

En France, l'état des cultures de maïs se maintient à un bon niveau (86 % jugées bonnes à très bonnes à la fin août), a indiqué vendredi l'observatoire Céré'Obs de FranceAgriMer.

Dans ces conditions, la production de maïs est attendue « en nette progression », relève l'AGPM dans sa lettre économique hebdomadaire. « Les dernières remontées du terrain confirment un très bon potentiel de production, avec un rendement moyen national qui devrait être supérieur à 100 q/ha, et conduire par construction à une production proche de 17 Mt, a fortiori compte tenu du transfert probable de quelques dizaines de milliers d'hectares de maïs fourrage. La compétitivité du maïs français devra donc être au rendez-vous pour se positionner sur le marché communautaire et faire face également à la concurrence des blés fourragers, français en particulier. Il en va de l'équilibre du bilan en fin de campagne 2014/2015 », analyse encore l'AGPM.