Dans l'expectative

Les prix des céréales ont peu évolué, jeudi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2012 valait 262 €/t (+ 1 €/t) tandis que le maïs même échéance se négociait 242,75 €/t (- 0,50 €/t).

Le marché européen des céréales s'est montré hésitant, jeudi, tiraillé entre des bilans mondiaux tendus et un euro en repli - repassé sous 1,30 dollar - qui favorise les exportations européennes.

Sur la scène internationale, les importateurs profitent de la baisse des prix du début de semaine pour lancer de nouveaux appels d'offres.

La Tunisie est à la recherche de 125.000 t d'orge fourragère. Par ailleurs, l'Irak a acheté 150.000 t de blé russe.

A Rouen et à La Pallice, les opérateurs signalent un engorgement des capacités portuaires. « Les acheteurs internationaux depuis deux mois se sont positionnés sur les origines mer Noire », délaissant le blé français, explique Pierre-Antoine Allard (Agritel).

Ces derniers jours pourtant, la France a signé des contrats de ventes de blé à l'Egypte, mais les embarquements ne sont prévus qu'au mois de novembre. « Il y a donc un temps de latence entre la reprise des parts de marché et la logistique », poursuit Pierre-Antoine Allard, en ajoutant qu'avec l'arrivée de la récolte de maïs, la situation de stockage devrait encore rester très problématique.

Mardi, sur le marché physique français (gré à gré), les prix du blé, de l'orge et du maïs restaient stables, dans le sillage du marché à terme.