En baisse

Le prix du blé a reculé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat janvier 2014 valait 201 €/t (- 2,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 173,50 €/t (- 2,75 €/t).

Le marché européen des céréales a suivi la tendance baissière de la Bourse de Chicago, lundi, alors que la robustesse de l'euro (voisin de 1,38 dollar) continue à pénaliser les ventes à l'exportation en partance de l'UE.

Aux États-Unis, les récoltes s'accélèrent dans la Corn Belt à la faveur de conditions climatiques favorables.

En Egypte, le gouvernement va relancer des appels d'offres pour l'achat de blé, afin d'avoir assez de stocks d'ici à la fin mars 2014, selon la société Intercourtage.

En France, au 21 octobre, les semis de blé étaient réalisés à hauteur de 54 %, contre 31 % l'an passé à pareille époque, a indiqué vendredi FranceAgriMer. Les récoltes de maïs étaient quant à elles réalisées à 16 %, contre 43 % l'an passé.

Les récoltes de maïs ont débuté dans le Sud-Ouest et se poursuivent dans les autres régions, indique l'AGPM dans sa note hebdomadaire du lundi. « Les rendements sont parfois en-deçà des attentes, alors que les humidités sont bien souvent élevées. L'avancement des chantiers de récolte reste lent, mais il a permis de réduire les tensions sur le disponible immédiat. Le maïs français peut ainsi profiter des opportunités de marchés. » L'AGPM note à ce sujet que, « suite aux retards des livraisons originaires de mer Noire, l'activité française reprend et se recentre vers les opérateurs du Nord de l'UE ».

Les prix des transports de matières premières sèches ont chuté la semaine dernière, pénalisés par une activité et une demande en baisse. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 25 octobre, à 1.671 points - son plus bas depuis mi-septembre - contre 1.901 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.904 points vendredi, contre 2.060 points une semaine auparavant. « Ce fut l'une des semaines les plus tranquilles du mois sur le marché des Capesize, la majorité des poids lourds du secteur étant absents », ont signalé les analystes du courtier Braemar Seascope.