Publié le mercredi 28 mai 2014 - 17h53
Les prix des céréales ont reculé, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2014 valait 191,75 €/t (- 1,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 176 €/t (- 0,75 €/t).
Les cours des céréales européennes se sont orientés en baisse, mercredi, car les bonnes perspectives de récolte et l'éloignement des inquiétudes concernant l'Ukraine poussent les investisseurs à vendre.
Les dernières notations des cultures aux Etats-Unis, acteur majeur du marché, « sont rassurantes, ce qui explique la baisse d'aujourd'hui », a expliqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
Plus largement, « les éléments de soutien (des prix, ndlr) qui ont animé les marchés ces dernières semaines ont été relégués aux oubliettes un à un », remarque Agritel dans une note.
Les pluies dans les grandes régions productrices mondiales de blé (Europe et Etats-Unis) sont venues soulager les cultures qui souffraient de sécheresse, et l'Ukraine semble beaucoup moins inquiéter les opérateurs, même si la situation sur le terrain reste tendue. Néanmoins, les premiers échos de récolte de blé en provenance du Texas « font état de mauvais rendements », souligne Damien Vercambre (Inter-courtages).
A l'exportation, les blés français restent « assez chers » par rapport à leurs concurrents, ce qui ralentit les ventes, même si quelques contrats ont été passés avec l'Algérie, principal client de l'Hexagone, souligne par ailleurs M. de Saint-Denis.
Les opérateurs français vont surveiller avec attention les prochaines annonces en provenance d'Egypte, 1er importateur mondial de blé, qui se fournit principalement en mer Noire. Selon Inter-courtages, l'organisme public égyptien chargé des achats de blé, le GASC, va de nouveau revoir son cahier des charges pour les importations, notamment en matière de taux d'humidité. En début d'année, ce taux avait été fixé à 13 % maximum, une condition remplie par seulement 40 % du blé français. Les exportations françaises vers Le Caire en avaient immédiatement pâti.
En France, sur le marché physique, blé et maïs perdaient 1 €/t.
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