La reprise se confirme

La remontée des prix des céréales, esquissée lundi, s'est confirmée, mardi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2012 valait 209,75 €/t (+ 2,25 €/t), le contrat maïs août 2012 s'échangeant 212 €/t (+ 3 €/t).

Les céréales ont progressé, mardi, sur le marché à terme européen, alors que les investisseurs s'inquiètent de la météo trop sèche qui affecte la qualité des cultures aux Etats-Unis et dans les pays de la mer Noire.

Malgré les quelques pluies tombées ce week-end, les conditions restent sèches et chaudes dans les Etats centraux de la Corn Belt, tout comme dans le pourtour de la mer Noire.

Cette situation entraîne déjà une dégradation de l'état des cultures de maïs, notamment aux Etats-Unis. Selon l'USDA, au 17 juin, 63 % des plants de maïs sont considérés comme étant de qualité bonne ou excellente, contre 66 % la semaine passée et 70 % l'an dernier.

« Ce chiffre est le bas plus enregistré depuis 2008 et il est bien inférieur à la moyenne des cinq dernières années (69 %) », pointe Commerzbank, qui estime que les perspectives de rendement affichées par l'USDA seront donc difficilement tenables.

Au total, ce sont environ 30 % des surfaces de maïs qui souffrent réellement d'un déficit hydrique, estiment les analystes.

Le blé reste, lui aussi, sous pression à l'échelle mondiale car les analystes anticipent une production en baisse dans l'UE et en Russie.

Sur la scène internationale, l'Irak a acheté 250.000 t de blé, dont 100.000 t d'origine australienne, puis 50.000 t d'origine canadienne et autant d'origine russe.

L'Algérie n'importera pas de de blé dur et d'orge en 2012 en raison de bonnes prévisions de récolte pour la campagne 2011-2012, a annoncé lundi l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). « Par contre, nous continuerons à importer le blé tendre », a-t-il été précisé.